Éditorial – octobre 2012

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Comment plaire à tout le monde ou l’obligation de résultat?

On m’a rapporté que des membres se sont dits excédés par le nombre de courriels qu’ils ont reçus du club durant la période de renouvellement des adhésions. Nous avons eu de semblables remarques l’an dernier et, pour en tenir compte, nous avons réduit la période de renouvellement d’une semaine et le nombre de courriels de trois. Ce ne serait pas assez pour certains.

Cette année, chaque membre individuel et un conjoint représentant chaque couple ont reçu un formulaire de renouvellement sous forme de courriel.

Un premier courriel dominical a été envoyé le 19 août annonçant justement l’envoi des formulaires avec les instructions à suivre.

Un deuxième courriel dominical le 26 août a rappelé aux membres de remplir leur formulaire et de l’envoyer par la poste avec leur chèque de cotisation.

Le troisième courriel dominical, le 2 septembre, invitait les membres à venir à la Journée portes ouvertes du 5 et leur rappelait qu’il était maintenant trop tard pour renouveler leur adhésion par la poste.

On parle donc d’un formulaire envoyé par courriel et de trois courriels dominicaux, chacun avec un message différent.

Pour la première fois cette année, nous avons commencé la publication de notre bulletin le CHIP en août. Dans le premier article (le Mot du président), Réjean Côté reprenait contact avec nous et, évidemment, parlait, entre autres, du renouvellement des adhésions. On peut difficilement reprocher à un président de promouvoir le réabonnement des membres de son organisme. L’éditorial en parlait aussi.

Les articles du CHIP sont envoyés par courriel aux abonnés. Il est possible que les membres qui se sont plaints du nombre excessif de courriels aient aussi tenu compte de ces courriels pour formuler leur critique.

On connaît l’adage : « la critique est aisée, mais l’art est difficile ».

La période de renouvellement des adhésions est exigeante pour les responsables du club, spécialement pour ceux qui doivent justement s’en occuper. De plus, ils ont l’obligation de résultat.

Nous sommes tellement sollicités de tous bords et de tous côtés qu’il est difficile d’attirer notre attention sur des choses à faire. On reçoit un courriel qui nous demande de faire quelque chose et souvent on se dit qu’on le fera demain ou un peu plus tard. Nous sommes assaillis de nouvelles sollicitations et, oups! On oublie la chose à faire jusqu’à ce qu’on nous la rappelle. C’est la nature humaine. Et c’est avec cet ordre des choses que nos bénévoles doivent composer, justement parce qu’ils ont l’obligation de résultat.

J’invite tous ceux qui pensent avoir de meilleures façons de faire de se joindre à nous et de nous aider. Le club a besoin de talents pour une multitude de tâches. Mais n’oubliez pas, quand vous serez en poste, vous aurez comme nous l’obligation de résultat.

Vous apprendrez rapidement qu’il est difficile de plaire à tout le monde.

Lafontaine l’avait bien dit dans la fable, Le meunier, son fils et l’âne : « Parbleu! dit le Meunier, est bien fou du cerveau qui prétend contenter tout le monde et son père. »

André Charest