Livre papier ou liseuse, qui est le plus vert?

mmmDenis Charron

Cette question semble facile à première vue, mais la réalité n’est pas si simple que ça.

« Une recherche de l’Institut de technologie de Rochester considère que pour 60 livres lus par an, un Kindle est plus vert… sauf si la liseuse est comparée à un livre papier qui circule entre plusieurs mains, comme un livre de bibliothèque. » (source)

Il y a plusieurs facteurs disparates à considérer.

« Le livre va surtout aller toucher la foresterie, où l’utilisation des terres sera affectée. Il faut considérer toute l’industrie du papier, en fonction du type de papier utilisé. Les liseuses, elles, nécessitent des métaux, parfois rares, pour la fabrication des composants électroniques. » (source)

Vous pourrez en apprendre plus dans cet article de LaPresse.ca en cliquant ici.

Denis Charron

Note de l’éditeur

Les liseuses Kindle, vendues par Amazon, ne permettent pas l’emprunt de livres électroniques au format ePub dans les bibliothèques du Québec. Une présentation du CIMBCC au sujet des liseuses est disponible en cliquant ici.

11 réflexions sur « Livre papier ou liseuse, qui est le plus vert? »

  1. J’utilise les 2. Comme je lis en mangeant, il est évident que je ne lis pas avec ma liseuse, mais plutôt un magazine qui reste ouvert sans que j’aie besoin de le tenir.
    Il est malheureusement de plus en plus difficile de se procurer une bon magazine spécialisé en kiosque. Il faut parfois que je commande en ligne de l’Europe.

    L’informatique n’est vraiment pas si vert. On parlait de l’industrie des cryptomonnaies dernièrement: À l’émission « Découverte », il y a quelques semaines, l’édition était 100% dédiée à la cryptomonnaie. On apprendait que la transaction de bitcoin entre 2 personnes généraient autant d’énergie que 4 maisons unifamiliales.

  2. Ouais,
    Le problème avec les liseuses, est que comme tout matériel informatique, elles sont fabriquées de façon à être désuètes rapidement et surtout sans possibilité de les « Upgrader ».
    Il faudra rapidement s’attaquer à ces entreprises qui obligent au gaspillage et la surconsommation.
    Daniel Dufour

    1. Bonne suggestion, Daniel. Je n’ai pas encore eu de problèmes de « désuétude » avec ma liseuse Kobo ARC, que j’ai acheté usagé, il y a quelques années, mais j’avoue qu’elle ne doit pas être la plus effficace, sans en avoir essayé encore d’autres.
      Elle est lente à s’ouvrir, et parfois, le toucher tactile est lent à réagir.

      1. La Kobo Arc est une tablette et non une liseuse. La liseuse ayant une fonction très simple, soit lire des livres, est beaucoup moins sujette à être rapidement obsolète. Nous en avons 2 depuis plusieurs années et elles font encore très bien leur travail.

        1. Denis, Ma Kobo Arc n’est pas une tablette mais bien une liseuse, j’ai la bibliothèque Kobo par défaut. Comme tu disais dans tes présentations: elle n’est pas agréable pour la navigation sur le web.

  3. J’aimerais pouvoir annoter les livres électroniques que je lirais sur une liseuse, à l’instar de ce que je fais déjà sur un PC avec le logiciel Foxit Reader. J’apprécie le fait de pouvoir lire des caractères blancs sur fond noir, comme je peux le faire la plupart du temps avec Foxit Reader ou tout le temps avec Amazon Kindle pour PC. En passant, l’extension Owl pour Firefox permet de lire des pages Web avec des caractères blancs sur fond noir.

    1. Merci pour l’information Jean-Victor. Je trouve plus ergonomique de lire bien assis et la tête droite sur mon ordinateur, en sachant que la technologie des liseuses peut être reproduire via des extension.
      Mais la liseuse reste plus pratique pour apporter avec soi et lire en voyage.

    2. Il est possible de surligner, d’annoter et de mettre des signets avec la liseuse Kobo. On peut ensuite facilement les retrouver en ouvrant de nouveau ce livre.

    3. Je ne sais pas si j’entend la même chose que toi par « annotation », mais j’ai cette fonction sur ma liseuse, avec plusieurs options.

    1. Des études plus anciennes pourraient être contaminées par le fait que les écrans cathodiques imposaient une surcharge de travail au cerveau pour d’abord reconstituer l’image.

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