Le numérique émet aujourd’hui 4 % des gaz à effet de serre du monde et sa consommation énergétique s’accroît de 9 % par an.

Pour une personne qui se soucie de son empreinte écologique ou de son empreinte carbonique, il est donc logique d’adopter des pratiques informatiques aussi sobres que faire se peut.

La pire empreinte carbone numérique est associée aux vidéos. À elle seule, la vidéo en ligne génère 60 % des flux de données mondiaux et plus de 300 millions de tonnes de CO₂ par an.

Voici quelques exemples de petits gestes que nous pouvons faire pour diminuer notre empreinte écologique numérique :

• un ménage régulier de vos fichiers sur le nuage s’impose, surtout s’ils sont synchronisés sur tous vos appareils; il y a sûrement quelques centaines d’images qui y traînent inutilement;
• même chose pour vos favoris;
• pareillement pour vos publications sur le fil de nouvelles de vos réseaux sociaux;
• désactivez, si ce n’est déjà fait, l’ouverture automatique (autoplay) des vidéos sur les réseaux sociaux;
• désactivez vos données mobiles lorsque vous n’en avez pas besoin; cela vous permettra aussi d’économiser votre pile;
• désactivez les applications que vous n’utilisez pas sur vos tablettes et cellulaires; ainsi, elles ne se mettront pas à jour inutilement;
• ne partagez pas à outrance, sur le fil de nouvelles de vos médias sociaux, des informations peu susceptibles d’intéresser vos contacts;
• selon une étude comparative de cycle de vie conduite par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), si une lecture sur internet prend beaucoup de temps, il vaut mieux l’imprimer en noir et blanc.

Céline Dion

Notes de l’éditeur

1. Un autre article de Céline Dion traitant de l’environnement a été publié le 7 janvier 2016, L’empreinte carbonique du Web.
2. Nous vous prions de prendre connaissance de cette communication importante du CIMBCC émise le 12 mars 2020 en lien avec la pandémie du coronavirus COVID-19.