Éditorial – décembre 2012

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Le temps qui passe

Chaque année à l’approche de Noël, je constate combien le temps a passé vite depuis notre Journée portes ouvertes de septembre.

On dit que le temps passe plus vite à mesure qu’on vieillit. Il ne passe pas plus vite; il semble passer plus vite! Un mois dans la vie d’un enfant de 10 ans représente 0,83 % de sa vie. Un mois dans la vie d’une personne de 75 ans c’est 0,11 % de sa vie (7,5 fois moins évidemment). Cette différence expliquerait, du moins en partie, pourquoi le temps semble filer de plus en plus vite avec l’âge.

De plus, le temps passé est compressible dans notre esprit. On peut évoquer un événement qui s’est passé il y a trois mois et quelques secondes plus tard se rappeler une rencontre faite hier. Il arrive même que le temps passé soit tellement comprimé qu’on arrive difficilement à mettre certains événements dans le bon ordre chronologique.

D’autres facteurs influent sur l’impression de la vitesse du passage du temps. Un niveau d’activité élevé accompagné d’une bonne santé donne l’impression que le temps passe vite. La souffrance ou l’inactivité ont sans doute l’effet contraire.

Suis-je dans l’effervescence? Dans l’agitation extrême? J’en doute, du moins pas tout à fait. Quand je regarde toutes mes activités (familiales – vie privée, ménagères, récréatives, sportives, culturelles, sociales, etc.), j’en déduis que je suis très occupé. Je vois aussi un certain équilibre entre toutes ces activités. Souvent, je les combine. Une randonnée pédestre en montagne avec des amis est une activité à la fois sportive et sociale.

Une chose ultra importante : il faut savoir décrocher de temps à autre de ses activités et de se donner des temps de repos. Ils sont nécessaires pour nous ressourcer et rebâtir l’énergie nécessaire à nos activités.

Pour beaucoup de gens, le pire ennemi d’une vie active équilibrée est la télévision. Pour d’autres, c’est l’ordinateur. Ils se laissent accaparer par l’écran du téléviseur ou de l’ordinateur et finalement passent beaucoup trop de temps assis plutôt que de se dégourdir et de socialiser.

C’est à chacun de trouver son bon équilibre de vie. Si, malgré que vous soyez membres du Club informatique du Mont-Bruno, vous vous ennuyez, venez proposer vos services. Vous ne connaissez pas grand-chose à l’informatique? Aucun problème. Il y a des activités de bénévolat au club pour tous les niveaux de connaissances informatiques. Votre engagement dans une activité du club vous amènera à connaître des gens intéressants. Vous ferez d’une pierre deux coups.

Il n’y a pas que le club informatique. Nous approchons de Noël. C’est un bon temps de l’année pour nous demander si nous contribuons à la société. Sommes-nous toujours en train de recevoir? Sans jamais donner? Je ne parle pas d’argent, mais de temps. Le temps que nous donnons ou pouvons donner.

Ce temps, nous le donnons curieusement sans le perdre. Il nous aide à avoir une vie pleine et plus satisfaisante, surtout qu’il passe si vite!

Je vous souhaite un joyeux Noël.

André Charest

Une réflexion sur « Éditorial – décembre 2012 »

  1. Je viens de lire ton éditorial et je le trouve très pertinent. J’aime bien ta réflexion et ta façon de nous sensibiliser.
    Une telle plume ne fait pas que rendre la lecture agréable, mais elle prédispose en même temps à la réflexion…
    En espérant que ceux et celles qui liront ton texte seront touchés et pourront donner une petite parcelle de leur temps pour le bien commun….

    De la Floride je t’envoie mes salutations et mes voeux pour un temps des Fêtes joyeux et reposant…

    Carmen Gamache

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