C’est à n’y rien comprendre ! Il y a quelques années, on célébrait le génie de Mark Zuckerberg, on disait que Facebook permettait aux familles de communiquer, qu’il permettait aux grands-parents de rester en contact avec leurs petits-enfants, qu’il ébranlait les dictatures en permettant aux citoyens de contourner la censure. Mais aujourd’hui, on ne voit que des défauts à Facebook : on dit qu’il affaiblit la démocratie et qu’il est source de désinformation et de problèmes mentaux, surtout chez les jeunes.
Rien ne va plus pour Facebook ! Mark Zuckerberg a bien tenté de créer une diversion en annonçant des investissements massifs dans le métavers. Cependant, il semble que tout le monde a perdu confiance en Facebook. Les utilisateurs quittent le réseau social. Les annonceurs et les investisseurs quittent aussi le navire, ce qui a fait plonger l’action de Facebook de 379 $ à 112 $ au cours des 15 derniers mois. Pour couronner le tout, Facebook a annoncé récemment le licenciement de 11 000 employés.
L’excellente émission de télévision Les Décrypteurs a publié récemment un reportage qui nous permet de commencer à comprendre ce qui se passe avec Facebook. Le reportage a la forme d’une entrevue avec Frances Haugen, une lanceuse d’alerte qui a publié 20 000 pages de documents confidentiels de Facebook. Ces documents révèlent que Facebook se soucie beaucoup plus de son portefeuille que de la santé et de la sécurité de ses utilisateurs.
Dans l’entrevue, Frances Haugen décrit les dérives de Facebook. Elle propose aussi des pistes de solutions pour que les gouvernements encadrent Facebook et les autres réseaux sociaux, et elle fait des suggestions aux parents qui veulent aider leurs enfants à utiliser les réseaux sociaux intelligemment.
Qui est la lanceuse d’alerte Frances Haugen?
Frances Haugen est une informaticienne d’environ 35 ans, spécialiste des données. Elle a étudié l’informatique et le génie électrique, et elle a une maîtrise en administration des affaires de la Harvard Business School.
Elle a travaillé dans plusieurs compagnies technologiques de la Silicon Valley comme Google, Yelp et Pinterest.
En 2019, Facebook l’a recruté au sein de son département d’intégrité civique pour lutter contre la désinformation. De 2019 à 2021, au sein de l’entreprise, elle a constaté que la direction refusait de prendre conscience de son potentiel de préjudice et de le corriger.
Elle a alors entamé une démarche de lanceuse d’alerte et a copié secrètement des dizaines de milliers de pages de recherches internes de Facebook, afin de fournir les preuves que l’entreprise ment délibérément au public et aux autorités sur ses progrès en termes de lutte contre les contenus haineux, la violence en ligne et la désinformation. En 2021, elle a quitté Facebook et a publié les documents qu’elle avait subtilisés.
L’information précédente provient de Wikipédia. Si vous voulez plus d’information sur Frances Haugen, je vous invite à lire l’article complet sur cette courageuse lanceuse d’alerte en cliquant ici. Vous y trouverez, entre autres, un résumé des révélations récentes faites sur Facebook par Frances Haugen, par les enquêtes journalistiques menées à partir des documents qu’elle a rendus publics et par des entrevues d’employés de Facebook.
L’entrevue avec Frances Haugen
L’émission des Décrypteurs sur Facebook se trouve sur le site Web d’ICI TOU.TV à cet endroit. L’entrevue avec Frances Haugen commence à 10 minutes 35 secondes du début du vidéo.
Malheureusement, l’entrevue est en anglais avec sous-titres, sans traduction simultanée. Comme Frances Haugen parle assez rapidement, les sous-titres sont difficiles à lire. Pour vous faciliter la compréhension de l’entrevue, j’en ai fait une transcription que vous trouverez ci-dessous. Si vous comprenez très bien l’anglais, écoutez l’entrevue. Sinon, je vous invite à lire la transcription ci-dessous.
Quelques définitions
Voici quelques définitions qui vous aideront à comprendre l’entrevue.
Algorithme : Les réseaux sociaux ne vous présentent pas toutes les informations qui sont publiées par vos amis. L’algorithme est le programme qui détermine quelles publications sont affichées sur votre fil d’actualité. Le but de l’algorithme est de vous présenter ce qui est intéressant pour vous dans le but de vous retenir le plus longtemps possible sur le réseau social.
Défilement morbide : Le défilement morbide est le visionnement de nouvelles et d’informations à prédominance négative. Les informations négatives décrivent souvent la société comme un endroit contrôlé par le gouvernement ou par une élite occulte qui exploite les gens et les empêche d’exercer leur libre arbitre. La consommation de telles informations entraîne des réponses psychologiques néfastes chez certains individus. Une partie de la population jeune est particulièrement touchée par ce phénomène, ce qui inquiète les spécialistes de la santé mentale.
Transcription de l’entrevue avec Frances Haugen
Alexis De Lancer : Frances Haugen, bienvenue aux Décrypteurs. Tout d’abord, comment allez-vous? Comment allez-vous depuis vos révélations sur Facebook il y a un an?
Frances Haugen : Ça a été tout un tourbillon. Je pense que le monde entier avait envie de découvrir ce qui se passait sur Facebook. Pendant longtemps, les gens ont eu le sentiment que quelque chose clochait. Facebook avait l’habitude d’écarter les militants qui signalaient des problèmes. Mais c’est très satisfaisant de découvrir la vérité. Je pense que les gens ont été reconnaissants d’avoir été mis au courant du fait que leurs enfants étaient en danger. Qu’il se passait quelque chose à cause de Facebook.
Alexis De Lancer : Comment décririez-vous les actions de Facebook depuis vos révélations?
Frances Haugen : On a l’impression qu’ils écoutent, mais c’est comme s’ils n’écoutaient pas l’essentiel du message. Un des principaux problèmes que j’ai soulevés concernait le rôle de Facebook dans les endroits politiquement instables où l’entreprise sous-investit au détriment de la sécurité dans ces pays. Oui, ils ont accompli des choses. Ils ont déployé le programme « Aucune langue laissée de côté », qui touche près de 200 langues. Mais il y a près de 5000 langues parlées dans le monde. C’est comme s’ils entendaient un peu les critiques. Mais en réalité, ils ne font pas grand-chose pour changer leurs produits de manière significative. Ils ne donnent pas plus d’outils aux enfants pour échapper à l’algorithme ou pour encadrer leur utilisation de Facebook. Cela irait à l’encontre de leur modèle d’affaires.
Alexis De Lancer : À propos du problème des langues. Pourquoi est-ce un problème si urgent? Pouvez-vous nous donner des exemples des dangers encourus si on n’encadre pas assez les contenus dans certaines langues, dans certains endroits du monde?
Frances Haugen : En 2018, Facebook est passé de vouloir vous garder sur son site le plus longtemps possible à vouloir vous utiliser pour générer plus de contenus à travers d’autres personnes. Donc, quand vous publiez un commentaire ou que vous attribuez un « j’aime » à quelque chose, vos amis génèrent plus de contenu. Facebook a constaté que les contenus qui produisent plus d’interactions étaient du meilleur contenu. Mais malheureusement, comme Mark Zuckerberg l’a dit lui-même, classer les contenus en se basant sur l’interaction est dangereux, parce que nous avons tendance à interagir avec des contenus plus extrêmes.
Alexis De Lancer : Il l’a dit publiquement?
Frances Haugen : Il l’a dit publiquement. C’était même écrit dans le Livre blanc de l’entreprise en 2018. Dès qu’ils ont fait ce changement, ils ont commencé à réaliser plusieurs choses. Et dans les six mois qui ont suivi ce changement, les partis politiques européens de gauche et de droite ont commencé à dire : « On sait que vous avez changé l’algorithme ». Avant, ils pouvaient partager quelque chose comme un document sur une politique en matière d’agriculture… ce qui n’est pas le thème le plus excitant au monde.
Alexis De Lancer : C’est vrai.
Frances Haugen : Mais on voyait avec les statistiques que ces documents, même peu intéressants en apparence, étaient lus. Que les gens s’attardaient à ce type de contenu. Si on publiait ce même contenu aujourd’hui, il n’atteindrait presque personne. Désormais, si on n’adopte pas une position extrême, même si on sait que notre électorat ne partage pas cette posture, notre contenu ne sera pas autant visible. C’est une chose dans un endroit comme l’Europe ou au Canada, où il y a beaucoup de stabilité et des traditions démocratiques plus fortes, mais c’est autre chose quand ça se passe dans des pays où l’Internet se limite presque à Facebook. 80 ou 90 % du contenu dans le monde dans la plupart des langues se trouve uniquement sur Facebook. Lorsque vous commencez à donner cette visibilité disproportionnée à des idées plus extrêmes, ça peut conduire à la violence.
Alexis De Lancer : Pourquoi pensez-vous que c’est si difficile pour Facebook d’adopter les changements que vous exigez?
Frances Haugen : Bonne question. Si nous ne nous focalisons pas sur le contenu, nous pouvons nous concentrer sur la conception du produit. Dans le cas de Facebook, il y a de petits changements qui peuvent être faits. Par exemple, devoir cliquer sur un lien avant de le partager. Vous ne pourriez donc pas partager l’article qui apparaît dans votre fil juste en cliquant sur le bouton « partager ». Il faudrait d’abord cliquer sur l’article. Comme ça, on peut atteindre le comportement des gens sans toucher au contenu. Cela fonctionnerait dans tous les pays. Imaginez quelque chose qui apparaît dans votre fil et qui provient d’un contenu partagé au-delà des amis de vos amis. Imaginez si vous disiez : « Hé, je ne connais pas cette personne ». Vous pourriez toujours écrire ce que vous voulez. Mais vous devriez copier et coller sa publication afin de la partager. C’est le même impact que le programme de vérification des faits par un tiers… tout en fonctionnant dans toutes les langues du monde.
Alexis De Lancer : C’est intéressant.
Frances Haugen : La raison pour laquelle ils ne font pas ça, c’est parce que cela réduirait le nombre de publications dans le système. Donc, les utilisateurs resteraient moins longtemps sur Facebook, il y aurait moins de clics sur les publicités. Leur motivation est d’avoir le plus de contenus possible qui circulent librement et rapidement dans le système afin de gagner plus d’argent.
Alexis De Lancer : Tout est une question de modèle d’affaires.
Frances Haugen : Oui. Tout est une question de modèle d’affaires.
Alexis De Lancer : Existe-t-il des exemples que nous devrions suivre en termes de législation?
Frances Haugen : On est enthousiasmé par la forme que prend la loi canadienne. Elle est inspirée de plusieurs bons modèles, dont la législation sur les services numériques, qui est la loi que l’Europe a adoptée plus tôt cette année. La législation sur les services numériques met l’accent sur la transparence. Nous avons le droit de savoir ce qui se passe sur ces réseaux sociaux. Nous avons le droit de savoir ce qu’ils mettent dans nos esprits. Les entreprises doivent s’engager dans un processus de discussion sur les risques engendrés par leurs produits. Un mois avant la parution des premiers articles à propos de mes révélations, le Sénat américain a fait une demande à Facebook : « Nous savons qu’il se passe quelque chose avec les enfants. Vous devez nous dire ce que vous savez. » Et au lieu de partager leurs résultats de recherches, Facebook leur a écrit une lettre de six pages indiquant que l’entreprise n’allait donner aucune information. Et parce que nous n’avions pas de lois aux États-Unis qui obligeaient Facebook à partager ses informations, la conversation s’est arrêtée là, jusqu’à ce que mes révélations sortent au grand jour. Après, nous avons découvert que Facebook avait réalisé plusieurs recherches sur le comportement des enfants en ligne. Des choses comme des entretiens avec des enfants, où les enfants utilisaient systématiquement les mots d’un toxicomane pour décrire leur utilisation des médias sociaux. Ils disaient : « Ça me rend malheureux. Je ne peux pas arrêter de l’utiliser. Si je pars, je serai ostracisé. » C’est sans équivoque.
Alexis De Lancer : On se demande tous ce qui se passe dans l’esprit de Mark Zuckerberg. Quelle gouvernance ont-ils à Facebook? Il doit y régner une forme de dissidence, non?
Frances Haugen : J’ai beaucoup d’empathie pour Mark parce qu’il a passé toute sa vie d’adulte en tant que président-directeur général de Facebook. Il a commencé à 19 ans. Les gens lui ont dit pendant 10 ans qu’il était le sauveur de l’humanité. En avril 2016, il y avait des défilés en son honneur dans les rues d’Afrique parce qu’il était l’homme qui a amené Internet dans ce continent. Six mois plus tard, les gens lui ont dit : « Cela détruit la démocratie ». C’est presque impossible pour quelqu’un de se dire qu’il est responsable de centaines de milliers de morts. Aujourd’hui, nous sommes tous pris en otages par le fait que Mark s’est entouré de personnes qui le rassurent, qui lui disent que tout va bien. Qu’il protège la liberté d’expression alors qu’en réalité, la plupart des choses dont je parle ne touchent pas à la liberté d’expression. Mais il ne veut même pas imaginer que ses produits puissent blesser les gens. C’est trop dur pour lui. Facebook et Mark sont la même chose dans sa tête.
Alexis De Lancer : on pourrait avoir l’impression que les algorithmes sont intrinsèquement mauvais et qu’on doit donc imaginer autre chose, un autre modèle. Mais les algorithmes ont aussi de bons côtés, non?
Frances Haugen : Je pense que la vraie conversation que nous devons avoir est de déterminer de quel système d’incitatifs et de quel encadrement nous avons besoin pour rendre les algorithmes moins nocifs? C’est comme les voitures. Les constructeurs automobiles connaissaient depuis des années les ceintures de sécurité, les colonnes de direction pliables et les coussins gonflables, mais ils refusaient de les installer dans leurs voitures. C’est fou ! Il s’est écoulé 20 ans entre le moment où on a eu la première voiture avec des ceintures de sécurité et l’obligation légale d’en installer pour chaque siège. Voilà donc le genre de situation où des entreprises savent comment rendre des produits sécuritaires, mais, à moins de les contraindre, comme en imposant la transparence, elles ne seront pas incitées à agir de manière responsable.
Alexis De Lancer : Si c’est vrai pour Facebook, ce l’est d’autant plus pour TikTok. Vous avez deviné ma prochaine question. On a vu l’influence qu’à TikTok et son algorithme qui semble très puissant. Êtes-vous inquiète?
Frances Haugen : TikTok ne vous fait pas de promesses. La seule promesse qu’ils vous font est qu’ils vont vous offrir une autre vidéo. C’est tellement bon que vous allez vouloir regarder cette vidéo. Mais ils peuvent faire un certain nombre de choses en arrière-scène. Il y a quelques années, ils supprimaient le contenu de toutes les personnes visiblement homosexuelles ou handicapées en prétendant les « protéger » contre l’intimidation. Ce qui rend tout ça effrayant à mes yeux en ce moment, c’est que nous ne parlons pas vraiment de l’influence de TikTok au Kenya et dans les endroits politiquement instables dans le monde. Nous avons vu cet été lors des élections au Kenya que, pour la première fois, du contenu violent sur TikTok menait les gens à des affrontements. Je m’attends à voir tout ce que nous avons vu avec Facebook, au Myanmar et en Éthiopie, aller bien plus loin avec TikTok.
Alexis De Lancer : Pour terminer, il y a beaucoup d’utilisateurs de Facebook qui vous écoutent en ce moment. Quel serait votre conseil pour avoir une expérience positive sur Facebook?
Frances Haugen : Si vous avez des enfants, je vous encourage fortement à vous assoir avec eux et à leur parler du modèle d’affaires de Facebook. À leur parler du défilement morbide et de l’importance de comprendre à quel point il est possible de consacrer beaucoup trop de temps à ces systèmes. La plupart des téléphones ont l’option de mesurer le temps qu’on passe sur les réseaux sociaux. Posez-vous la question : est-ce que c’est comme ça que je veux passer du temps dans ma vie? Y passer 3 heures par jour ou 30 minutes? Je ne suis pas absolutiste, je ne vais pas vous dire de vous débarrasser des réseaux sociaux. Je veux que vous viviez en toute conscience avec les médias sociaux. Je veux que ce soit un outil pour vous, pas que vous soyez un outil pour eux.
Très intéressant Michel et merci.
Parfois je prends une attitude dure envers Facebook en l’ignorant et plaçant mon avatar avec aucune donnée perso sur ma page. Je remarque que depuis quelques temps, il y a de plus en plus de comptes Facebook qui sont configurés au minimum. Je fais ceci lorsque je veux sentir d’autres ! En fait je trouve Facebook plutôt ridicule mais je laisse les autres penser autrement !
En réponse à Céline, j’ajoute que oui il faut vérifier ce que l’on dit à différentes sources. Mais je crois que malgré tout beaucoup de personnes comprennent uniquement ce qu’elles veulent comprendre ou ne comprennent rien du tout en tout temps par manque d’analyse et de jugement. C’est comme le droit de vote tous sont égaux dans Facebook. On y retrouve trop souvent beaucoup d’analphabètes instruits qui se plaisent dans la publication de photos et vidéos.
Je suis possiblement trop négatif malgré que viens de loin sur Internet soit au tout début lors de l’introduction de qu’on appelait alors la messagerie rose par des nobody !
Merci pour ton commentaire Robert.
En effet: ceux qui ne veulent rien comprendre continueront toujours à ne rien comprendre et ce, bien avant l’arrivée de Facebook. Ceux qui croient que toute la vérité ne se retrouvent que dans la Bible continueront d’y voir la seule source d’information fiable, même si les découvertes scientifiques et archéologiques ont démontré que la « vérité » se trouvait souvent ailleurs (ce qui n’enlevait rien à la valeur théologique et spirituelle du Livre, mais bon, ça, c’est un autre sujet).
Je trouve personnellement que Facebook peut être un excellent outil de réseautage, ce qui est son but premier. Depuis qu’il y a plus d’adultes matures, moment où je me suis décidée à m’y inscrire, j’y apprend souvent des nouvelles de mon entourage que je ne saurais pas autrement.
Et pour ce qui est de partager directement la source d’information en provenance de sites webs informatifs: je m’en sers souvent pour les partager à mon réseau.
Dernièrement par exemple, j’ai pu partager l’avis de décès d’une connaissance commune avec un de mes contacts Facebook. Il était bien content de l’apprendre car c’était dans un journal régional (St-Jean-sur-Richelieu) autre que sa région (Otterburn Park).
Félicitations et Merci pour ce travail colossal Vous rendez un immense service d’informations.
Merci pour l’information. Moi j’ai tout simplement supprimer Facebook et j’en suis ravi.
Bravo pour cet article Michel!
Je suis d’accord avec sa suggestion (de Frances Haugen) de devoir ouvrir un lien vers le site web de la chronique à partager. Ce qui est favorable au site web qui a produit la chronique. C’est un peu ce que demande, depuis plusieurs années, les journaux traditionnels, qui demande en plus une redevance de la part des réseaux sociaux.
Pour ce qui est de l’influence de Facebook sur le cerveau des utilisateurs, surtout les jeunes: encore 1 fois, tout est une question d’éducation et surtout, d’apprendre qu’il faut toujour puiser nos informations à diverses sources médiatiques. Toujours. C’est ça, la véritable culture intellectuelle.
Merci beaucoup Michel pour tout le travail que tu as fait pour nous rendre accessible ces informations. C’est vraiment apprécié!
Merci Michel pour cet article absolument pertinent et nécessaire.
BRAVO !
Il faut le partager.
Le monde de l’éducation a un travail gigantesque dans les années à venir pour encadrer l’utilisation de ces réseaux et démystifier leur fonctionnement.
Il a va pour nos démocraties et la santé mentale de nos populations.
Cet article est très intéressant; c’est tout un travail de traduction que tu as fait et de l’écrire en plus. Félicitations Michel et merci.