Éditorial – mars 2013

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La légèreté de l’être

Ce titre m’a été inspiré par le roman de Milan Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être. Mais rassurez-vous, je ne vous parlerai pas ici de relations amoureuses, ni de climats politiques particuliers.

Je veux simplement parler de nous, les membres du Club informatique Mont-Bruno et de nos agissements dans le contexte des ateliers. Je suis souvent renversé par la légèreté des membres qui s’inscrivent à des ateliers et qui, par la suite, sans avertir, ne se présentent pas ou abandonnent et que l’on ne revoit plus. Et cela, malgré un certain engagement moral à participer quand on s’inscrit.

On demande aux participants d’avertir lorsqu’ils ne peuvent pas se présenter à une rencontre d’atelier. On ne demande jamais les raisons d’absence; la vie personnelle des membres ne nous regarde pas.

Il y a des raisons légitimes de s’absenter ou même d’abandonner. Là n’est pas la question. Le problème est dans la communication. Les participants s’attendent à ce que les animateurs leur donnent tous les renseignements utiles sur la tenue des ateliers. Je pense qu’en général les animateurs le font bien. En contrepartie, les animateurs s’attendent à ce que ceux qui doivent s’absenter ou qui abandonnent les avertissent.

C’est un peu comme inviter quelqu’un chez soi pour un diner. Que penseriez-vous d’un invité qui ne vient pas sans s’excuser, qui fait comme si l’invitation n’avait jamais eu lieu?

C’est une question de respect. Le mois dernier, je vous ai parlé de respect des présentateurs envers leur auditoire. Mais ce n’est pas une voie à sens unique. Les participants aux ateliers le doivent aussi aux animateurs pour tout le travail qu’ils font. S’absenter sans avertir ou encore abandonner un atelier comme si c’était une chose jetable, même si on avertit, c’est manquer d’égard envers l’animateur.

Heureusement, ce n’est pas le lot de tous. Il y a les autres. Ceux qui, je dirais, presque religieusement participent à chaque rencontre et font leurs devoirs. Ce sont les mêmes qui vont avertir s’ils doivent s’absenter. Ils n’abandonneront pas un atelier sans raison valable. Si ce n’était d’eux, les animateurs se décourageraient rapidement et des ateliers, il n’y en aurait plus.

Plusieurs participants n’ont aucune idée de l’effort et des heures que mettent les animateurs à préparer leurs ateliers. Ils ne s’en rendent vraiment pas compte. Pensent-ils que les contenus qu’on leur présente tombent du ciel? À les voir agir, on dirait que oui. Comment faire comprendre à ceux qui s’inscrivent aux ateliers la valeur de ce qu’on leur offre? Devrions-nous faire payer les participants pour un atelier? La direction du club y a pensé. Mais l’idée a été rejetée, car certains membres préfèrent les ateliers aux séances de présentations. C’est une question d’équité. Alors, comment faire comprendre à ceux qui s’inscrivent à un atelier la valeur de l’offre qu’on leur fait? Si vous avez des suggestions, n’hésitez pas à nous les communiquer.

Réjean Côté nous dit dans son Mot du président de mars 2013 que les bénévoles sont généralement heureux de faire ce qu’ils font. Je dirais qu’ils le sont quand ils sentent que leur travail est valorisé. S’inscrire à un atelier et s’absenter ou abandonner sans avertir ou sans bonne raison n’est certainement pas une façon de tenir compte de la valeur du travail des animateurs et de contribuer à leur bonheur.

Tous les participants ne souffrent pas de légèreté de l’être. Pour ceux qui font preuve de gravité, les animateurs sentent qu’il vaut la peine de travailler.

André Charest

12 réflexions sur « Éditorial – mars 2013 »

  1. Je vois qu’heureusement cet auditoriat a porté certains membres à réfléchir sur le sujet et même à suggérer certaines solutions et c’est tant mieux, car parfois les gens agissent sans trop réfléchir aux conséquences de leurs actes, actes qui pourraient malheureusement arriver à démotiver l’animateur de l’atelier.

  2. Le problème d’absentéisme doit être assez important, si on en fait un article !
    Et les abandons, sans aviser l’animateur est pour moi inconcevable, car cette personne prend la place de quelqu’un d’autre qui attend son tour pour y être.
    Peut-être, qu’étant donné que tout est gratuit, les gens se déresponsabilisent et oublient d’aviser. C’est une hypothèse !! Mais je pense aussi, que malgré tout, que c’est le lot de tout formateur de vivre ce genre de situation aussi désagréable et inconfortable soit-elle. Étant enseignante je connais bien ces situations et on fait alors le mieux pour les personnes présentes…
    Des idées de solutions:1- l’animateur redonne son adresse courriel à chaque atelier
    2- on constitut une liste d’attente de 5 personnes pour chaque atelier
    3-On propose des règles d’assiduité: ex: après 2 absences, sans aviser l’animateur, la personne est remplacée par une autre qui peut suivre là où l’atelier est rendu.
    4-L’animateur sonde ses auditeurs à chaque séance; on a aimé ou non? On est allé assez loin ou non. Que souhaitez-vous pour les prochains…
    Il y en beaucoup d’autres que vous pourriez envisager !!
    Merci pour tout ce travail de recherche et de fornation envers les membres, je l’apprécie énormément et je suis de tout coeur avec vous chers bénévoles.
    Pour moi, vous n’êtes pas des bénévoles, mais des travailleurs non-rémunérés et ce n’est pas pareil, à cause de tout le temps et l’énergie investis au Club .
    Amicalement, Lise

    Des solutions:1- l’animateur (trice) donne aux participants son adresse de couriel pour le contacter en cas d’absence ou d’abandon et en fait le rapel à chaque atelier.

  3. Que quelqu’un manque une réunion d’un atelier peut s’expliquer et ne doit pas être condamné, car la vie est pleine d’imprévus. Cependant, certains ateliers sont très populaires et je sais qu’on a dû refuser des inscriptions. Dans ce cas, s’inscrire et ne pas se présenter signifie priver d’autres membres qui auraient voulu s’inscrire à l’atelier. Pour moi, c’est un geste immature et irresponsable.

  4. si j`ai manque a des rencontres ne fut pas volontaire
    je dois faire des choses qui ne pouvait pas etre neglige
    je vais a des programmes les mercredis car je peux le faire pour apprendre

    merci a tous les benevols hommes et femmes

    salutations

    helene dragon

  5. Bonjour à tous !
    Monsieur Charest a raison, ainsi que Monsieur Coté, un homme d’écoute, de patience et
    d’un dévouement remarquable pour la cause, sans oublier le ‘Prof » Gagné et les autres.
    Nous devons apprécier nos bénévoles et les respecter.
    Je dirais même que nous sommes chanceux de les avoir à notre service !

  6. J’ai lu ton éditorial avec grand intérêt et je suis entièrement d’accord avec toi; c’est un aspect des relarions humaines que je place au plus au sommet. C’est un manque de respect total. Si a l’inverse, l’animateur ne se présentait pas sans avertir, je pari que des commentaires peu élogieux fuseraient de toute part. D’après mes dernières lectures des éditoriaux du club concernant l’assiduité aux ateliers, il semble que se soit un problème grandissant.

    Yvon

  7. RE, absence des cours sans avertissement. Pourqoui ne pas charger un montant raisonnable, payable a l’avance,, disons $5, par cour que dure la session?

  8. Je partage votre déception. Étant moi-même bénévole, je suis souvent déçue du manque d’égard des bénéficiaires pour les autres. J’attribue cette attitude à l’égoïsme des gens (d’ailleurs le mot « égoïsme contient le mot « égo »), à l’importance qu’ils attribuent à leur moi. Et leur moi a besoin de se divertir, de s’occuper, d’apprendre et on se sert sans penser aux autres.
    Merci pour votre contribution et le ton apporté à nous laisser savoir votre déception. Merci surtout de continuer à nous offrir vos connaissances.

  9. Bonjour
    Votre éditorial de mars 2013 concernant le respect envers l’animateur concernant les absences ou l’abandon à un atelier est bien à propos. Oui nous reconnaissons tout le travail qui est derrière la préparation de tels ateliers.
    Je reconnais que je suis un fautif, car malheureusement je n’ai pu assister à aucun atelier dans un sujet (que je ne nommerai pas ici) mais vu que dès le début je ne me suis jamais inscrit par écrit, ce fut seulement verbalement, je n’ai pas senti le devoir d’aviser, mais après coup, en lisant votre éditorial il aurait été préférable de le faire quand même.

    Je m’excuse énormément puisqu’effectivement je reconnais le travail que ça demande.

    Salutations les meilleures

  10. Bonjour,
    Je suis assez bien placé pour témoigner de la justesse de ce texte. Ce que nous vivons au CIMBCC n’est pas différent de ce qui se vit dans d’autres milieux. Heureusement que ce qui nous motive, c’est le comportement des personnes qui valent réellement les efforts que nous y mettons pour leurs être utile.
    Cette saison, aux ateliers AIC, sur un total de 21 inscriptions, 8 ne se sont jamais présentés, sans même avertir.
    Charles E Blier

  11. J’appécie le dévouement de tout les bénévoles qui contribuent à parfaire nos connaissances et aussi à nous sécuriser vis à vis cette (nouvelle) accès à l’électronique. Beaucoup d’aînés passeront des moments agréables et profiteront de renseignements
    importants pour leurs loisirs et leur santé.
    De mon côté je fais du transport médical pour les aînés. C’est un échange un genre d’aide aussi.
    Merci beaucoup
    Régine Hénault

  12. Vous avez raison André, je vais aux ateliers aide aux débutants religieu-
    semant, le vendredi j’y suis aussi. Je ne suis pas allé à votre atelier
    j’aurais dû annuler. Malheureusement je ne l’ai pas fait, et je m’en
    excuse je n’ai pas l’habitude d’agir comme ça, je n’ai pas de bonne
    raison d’avoir été aussi impolie. Claudette

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