Le « Mouse Jiggler » au service du télétravail

mmmnCéline Dion

Je me suis réveillée moins niaiseuse ce matin en découvrant, dans une chronique de Mario Dumont, le logiciel Mouse Jiggler, c’est-à-dire le secoueur de souris.

Je ne savais pas qu’il existait une application permettant d’imiter virtuellement le mouvement de la souris afin d’empêcher l’ordinateur d’entrer en veille. Comme il existe un paramètre contrôlant le moment où l’écran tombe en veille, incluant l’option de ne jamais le faire, il ne me serait pas venu à l’esprit de me faire remplacer par une application pour empêcher le mode de veille, sans avoir besoin d’appuyer sur une touche de mon clavier.

Dans cette chronique de Mario Dumont, il est mentionné que des fonctionnaires fédéraux, dans leur revendication du « droit au télétravail », utilisent cette application pour tromper leur employeur, donc les contribuables, sur le temps réel qu’ils passent à distance au boulot. De toute beauté n’est-ce pas ? En 2023, 33 employés se sont fait pincer pour avoir installé cette application.

J’en conclus donc que le télétravail, avec tous ses avantages pour l’individu, soit la diminution de la congestion routière ou la possibilité d’accomplir des tâches domestiques en parallèle,  n’est pas garant d’une productivité au moins égale à celle fournie en présentiel, contrairement à ce que certaines personnes affirment.

Utilisez-vous une application telle que le Mouse Jiggler ?

Céline Dion

11 réflexions sur « Le « Mouse Jiggler » au service du télétravail »

  1. Ce n’est pas une bonne idée de se réveiller moins niaiseuse quand on a appris une nouvelle connaissance … il me semble qu’on devient plus intelligente !

  2. Bonjour Céline,

    Intéressant !

    Avec un système d’exploitation moderne et ses paramètres configurables, personne n’a besoin de MOUSE JIGGLER pour éviter une mise en veille ! Et les diverses historiques techniques disponibles donnent toutes les informations utiles sur l’exploitation d’un ordinateur et de ses applications. Pour les plus techniques d’entre vous, examiner les commandes POWESHELL.

    Mario Dumont parle des employés et de LEUR ordinateur, ce qui est faux. L’ordinateur appartient au gouvernement fédéral.

    Dans une organisation supposément sérieuse, personne n’a le DROIT (sic) d’installer un logiciel d’application sans autorisation lorsque cet appareil est un outil essentiel pour le travail. D’où la remontrance envers les 33 employés !

    MOUSE JIGGLER ou pas, à moins d’une surveillance rigoureuse, la paresse restera toujours un poids significatif en télétravail comme en présentiel.

    Et que faire du DROIT (sic) AU REPOS ANTISTRESS de ces chers fonctionnaires !!!

    1. Merci de ton commentaire Robert. Je pensais bien également qu’il devait s’agir des portables du gouvernement. Sur nos ordi personnels, nul besoin d’un application comme « mouse Jiggler » pour empêcher la mise en veille puisque cette fonction est facilement paramétrable, comme tu dis et que j’écrivais dans ma chronique.

  3. Tu as réveillé des souvenirs, Céline. Ce type de logiciel existe depuis très longtemps. Coté écran de veille, souvent les politiques d’entreprise vont fixer administrativement ses paramètres pour éviter ce genre de manipulation et pour des raisons de sécurité. Également, je me rappel une époque lointaine où il existait un logiciel qui s’activait par simple combinaison de touches pour cacher un jeu à l’écran et faire apparaître un faux tableau Excel. Il n’y avait pas de télétravail à cette époque.

    1. Eh ben! Merci pour cette information Daniel. Ton expertise et ta feuille de route me permet d’en apprendre encore plus sur ce type de technologie. Je n’ai pas connu ça durant ma carrière d’adjointe-pigiste. Mon type de poste ne requérant pas ce type de dispositif.

  4. Si 33 employés se sont fait prendre, c’est que le Mouse Jiggler ne jiggle pas de façon très convaincante!

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