Les fraises, les influenceurs et les médias sociaux

mmmmCéline Dion
Le nouvel outil de marketing des producteurs de fraises:
les influenceurs sur les médias sociaux 
(Source)

Grâce à sa campagne marketing durant la saison 2018, l‘Association des producteurs de fraises et framboises du Québec (APFFQ), a réussi le grand défi d’attirer plus de jeunes à l’autocueillette dans les champs de ses membres.

Nous n’avons rien vu de tout cela dans nos médias traditionnels (télévision, journaux nationaux, etc.), car cette campagne se déroulait essentiellement sur Instagram et YouTube, par l’entremise de ce qu’on appelle maintenant des « influenceurs ».

Ce qu’on appelle « influenceur » sur les réseaux sociaux est tout simplement une personnalité suivie par un assez grand nombre de personnes pour justifier qu’on fasse appel à cette personne pour mousser l’intérêt pour un produit, un événement, etc.

Comme les millénariaux  ont grandi avec ces médias, les réseaux sociaux sont devenus les principaux canaux de communication pour interagir avec cette génération.

Gabrielle Madé, directrice générale de l’agence Le Slingshot, fait du marketing d’influence sa spécialité. La façon dont cet organisme fonctionne est qu’il embauche des « influenceurs » pour participer à des campagnes de marketing.

Dans l’exemple de la campagne de l’APFFQ, cinq « influenceuses » ont été recrutées pour mousser les ventes du livre de recettes « Ah, les fraises et les framboises!« , en plus de promouvoir l’autocueillette comme activité de groupe. Comme les jeunes cherchent à vivre des expériences sociales, la campagne a eu les effets recherchés dans les champs, en plus d’avoir atteint leur objectif de vente du livre de 5000 exemplaires!

Céline Dion

4 réflexions sur « Les fraises, les influenceurs et les médias sociaux »

  1. Voici la définition d’Antidote : Personne appartenant à la génération Y. Étudier les habitudes de consommation des millénariaux.
    C’est le bon mot Céline.

    1. Merci Réjean. J’ai donc bien fait de faire confiance au terme du journaliste. C’est vrai qu’on entend plus souvent « milléniaux ». Dorénavant, nous savons que le bon terme est « millénariaux ».

      Et merci pour l’explication, j’aurais dû penser à l’expliquer dans ma chronique, au lieu de prendre pour acquis que tout le monde savait.

  2. Excellent article sur le phénomène des influenceurs et leurs clientèle cible, les milléniaux.
    Merci.

    1. Merci Sylvain. C’est comme tu disais dans ta présentation sur Instagram à propos de la cible pour atteindre les milléniaux.
      En passant: si j’ai écris « millénariaux » dans ma chronique, c’est parce que c’est le mot écrit tel quel dans la chronique du journal. Je me suis dit que c’était peut-être le bon mot, puisque le journaliste l’utilisait. Mais j’ai des doutes….

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