Le 15 août dernier, je vous faisais part dans cet article de la condamnation de Google par la Justice américaine concernant des pratiques anticoncurrentielles visant son navigateurChrome. Bien que condamné, aucune sentence n’avait encore été déposée.
Mercredi, le 20 novembre 2024, le département de la Justice des États-Unis a proposé des mesures agressives pour rétablir la concurrence sur le marché de la recherche en ligne après qu’un juge fédéral ait statué que Google maintenait un monopole illégal depuis une décennie.
La plupart du temps, lorsque nous voulons effectuer une recherche Internet, nous nous dirigeons presque instinctivement vers Google. Officiellement fondée en 1998, cette dernière a su se tailler une place de choix parmi les compétiteurs de l’époque qui étaient peu nombreux. Je pense entre autres à Alta Vista, Yahoo et InfoSeek.
Dans ce texte, je vous parlerai brièvement des moteurs de recherche mentionnés dans ma présentation du mercredi 2 octobre 2024 dans le cadre de la série Découverte.
Après neuf mois de procès, le 5 août dernier, le département de la justice étasunienne (DoJ) rendait un jugement de culpabilité à l’encontre de Google concernant des pratiques visant à imposer son moteur de recherche, violant ainsi la Loi anti-monopole.
Toute cette affaire a débuté en octobre 2020. L’Office of Public Affairs du DoJ, appuyé par les procureurs généraux de 11 états, déposait une plainte à ce sujet en vue d’un procès. Ce dernier a débuté en septembre 2023 pour se conclure en août 2024.
Jouissant d’une position dominante à environ 92%, le moteur de recherche Google s’est initialement imposé par sa rapidité et la qualité de ses résultats. Toutefois, l’appât du gain faisant son œuvre, Google a profité de sa position afin d’étouffer les concurrents et nuire aux consommateurs par le biais d’accords d’exclusions visant essentiellement le volet publicitaire.
Dans cet article, je vous présente un personnage méritant, Alan Emtage, qui a fait histoire dans le monde de l’Internet. Je vous présente son œuvre marquante : Archie !
Ce texte, parfois un peu technique, est à la portée de tous les lecteurs curieux.
Vous souvenez-vous de Cambridge Analytica? En 2018, le New York Times et le Guardian affirmaient que Cambridge Analytica, une société britannique de conseil en marketing politique, avait utilisé des informations personnelles obtenues frauduleusement de Facebook pour influencer les résultats du Brexit et de l’élection américaine de 2016 qui avait porté Donald Trump au pouvoir. Ces révélations avaient créé beaucoup d’inquiétude relativement à l’impact d’Internet sur le processus démocratique.
Un récent reportage des Décrypteurs apporte un bémol à l’impact réel de Cambridge Analytica. D’autres études montrent toutefois que des manipulations psychologiques sont possibles à travers Internet.
Essayons de démêler les fausses et les vraies menaces associées aux manipulations psychologiques. Cet article présente un résumé de l’émission les Décrypteurs et d’autres études sur les manipulations psychologiques.
Vous trouverez un lien vers l’émission les Décrypteurs à la fin de l’article. En plus du reportage sur Cambridge Analytica, vous y découvrirez comment limiter l’accès de Facebook, de TikTok et d’autres applications à votre géolocalisation, votre caméra et votre micro.
Nos traces sur le Web sont de plus en plus épiées, parfois dans des buts utilitaires, bien que mercantiles, comme la recherche du potentiel nouveau client (prospection) et, d’autres fois, pour des raisons plus malicieuses, comme la pose d’un piège informatique (hameçonnage).
Il existe certaines parades contre ces manoeuvres insidieuses. Dans cet article, il sera question de :