L’histoire de Windows – première partie

Daniel Vinet
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Comme je vous l’avais suggéré lors d’un précédent article, nous allons partir à l’aventure et explorer l’histoire de Microsoft Windows et de ses nombreuses versions et déclinaisons. Comme vous le verrez, il y a plus de versions et de variété qu’on peut l’imaginer au premier abord.

Comme exposé dans ce précédent article sur les interfaces graphiques, la première mouture de Windows était plutôt minimaliste. Ayant vu le travail d’Apple avec son prototype du Macintosh, dont l’entreprise de Bill Gates, Microsoft, avait accès afin d’y fabriquer des logiciels, nous pouvons affirmer que cet environnement graphique est tombé dans l’œil d’un fin observateur.

Par ailleurs, il est important de mentionner qu’il ne s’agissait pas là de la première interface graphique que Gates voyait. En effet, dès 1982, lors d’un salon COMDEX, salon dédié au monde informatique naissant, Gates avait vu la démonstration de Visi On, une interface graphique fonctionnant sous MS-DOS, alors système d’exploitation en vogue, non graphique, de surcroît, créé par Microsoft.

Visi On a fait sensation à ce moment. Toutefois, les exigences matérielles requises pour faire fonctionner cet environnement graphique, soit un disque dur dont le coût était prohibitif à cette époque, ainsi qu’une souris optique, article peu commun et également dispendieux à cette période de l’histoire, le tout associé à un prix demandé de 495$ US ont, en bonne partie, eu raison du produit.

Interface Visi On de VisiCorp

Petite anecdote ici, le logiciel phare de VisiCorp dont elle assurait la distribution était le fameux VisiCalc. Il s’agissait du premier logiciel tableur ou, comme nous le nommons ici, un « chiffrier » pour ordinateur personnel. Il fut un élément clé pour l’ordinateur Apple II transformant ainsi cet ordinateur en machine de production pour le milieu des affaires.

Les rumeurs qui courent disent même que le logiciel Visicalc aurait attiré l’attention d’IBM. Voyant en ce produit une porte d’entrée aux petites entreprises, ce logiciel aurait motivé la décision d’IBM de tenter l’aventure de l’ordinateur personnel avec son fameux IBM PC. Mais bon, ce ne sont que des rumeurs, n’est-ce pas.

Dernière petite anecdote pour l’histoire, des problèmes de gestion internes à l’entreprise VisiCorp, l’ont carrément menée à l’autodestruction ayant pour conséquence le départ de ses cadres de produits les uns après les autres. L’un de ses cadres clés de l’entreprise était nul autre que Mitch Kapor, alors chef de produit de VisiCalc, il fondera plus tard Lotus Development Corporation, créatrice du fameux chiffrier Lotus -1-2-3 qui supplanta VisiCalc.

Bon, je m’arrête ici pour les anecdotes. Débutons notre récit historique.

1985 – Windows 1

Nous sommes une année après la sortie du Macintosh d’Apple, les interfaces graphiques courent dans l’industrie depuis quelques années déjà. Microsoft ne peut être à la traîne.

La présence de Visi On additionné au Macintosh, basé sur les travaux du Xerox PARC ont convaincu Bill Gates de débaucher Scott A. McGregor, alors principal développeur de l’interface graphique du Xerox Star, afin de piloter son projet de système à interface graphique.

Bien qu’il soit démontré en novembre 1983, Windows 1.01 n’a été publié que le 20 novembre 1985. L’accueil a été plutôt mitigé de la part de la presse spécialisée, celle-ci lui reprochant le peu de compatibilité avec les logiciels existants. En fait, aucun logiciel phare du marché n’avait été développé pour fonctionner avec cette interface graphique. Toutefois, ils pouvaient être lancés à partir de celle-ci.

Bien que l’accueil fût réservé, il n’en demeure pas moins que le potentiel de ce produit n’est pas passé inaperçu. La presse spécialisée a très bien saisi les enjeux et le potentiel de la plateforme.

Windows 1.01

Quelques programmes étaient inclus avec cette version, soit une calculatrice, une première version de Paint nommée Paintbrush, un gestionnaire de contacts nommé CardFile, un Bloc-Notes, un traitement de texte minimaliste Write, un terminal de commandes vers DOS, une horloge, un presse-papiers et le jeu Reversi. Plus tard viendront les jeux de casse-tête et d’échec.

Petite anecdote au sujet de Microsoft Write, la firme Atari a conclu un accord avec Microsoft afin d’obtenir ce logiciel sur son ordinateur, le Atari ST. Toutefois, la version livrée par Microsoft est l’équivalent de Microsoft Word 1.05, alors développé pour le Macintosh d’Apple.

Par ailleurs, il faut savoir que cette première version de Windows s’appuyait fortement sur le système d’exploitation, alors en vogue, MS-DOS (Microsoft Disk Operating System). Ce système d’exploitation est la base de la micro-informatique, mais demeurait en ligne de commande uniquement.

MS-DOS

Notez qu’il en sera ainsi pour plusieurs versions de Windows, soit jusqu’à la version 2000. DOS demeurera le système d’exploitation sous-jacent à l’environnement graphique, ce dernier prenant de plus en plus de place au fil des versions.

Cette première version nécessitait :

  • Un processeur Intel 8088 ;
  • 256 à 320 kilooctets (Ko) de mémoire vive ;
  • Un lecteur de disquette à deux côtés ;
  • Une carte graphique ;
  • MS-DOS 2.0.

Fait à noter, une souris est recommandée, mais non essentielle au fonctionnement de cet environnement graphique. Il faut dire que ce petit rongeur informatique n’était pas encore très répandu auprès des utilisateurs d’IBM-PC et compatible.

La dernière mise à jour de cette version fut la 1.04 émise en avril 1987. La fin de support de la part de Microsoft eut lieu en décembre 2001.

En ce qui concerne les anecdotes entre Apple et Microsoft concernant les deux premières versions de Windows, je vous renvoie à mon article sur les interfaces graphiques.

1987 – Windows 2

Le 9 décembre 1987, Microsoft présente la version 2 de Windows. Cette nouvelle mouture représente une mise à jour importante pour la viabilité du produit. Le matériel informatique ayant évolué, celle-ci permet d’introduire davantage de fonctionnalités.

Ainsi, nous voyons apparaître la superposition et le redimensionnement des fenêtres d’applications, chose qui n’était pas possible en version 1. Quelques icônes de bureau et les raccourcis-clavier font leur apparition. Les logiciels Microsoft Word et Microsoft Excel sont également introduits.

Windows 2.11

Cette même évolution matérielle permet à Microsoft d’offrir deux versions de Windows, soit l’une pour les processeurs de génération précédente, telle que le 8086 qui donne naissance à la longue lignée de la famille de processeurs x86 chez Intel, puis l’autre pour la toute nouvelle lignée, soit le 80286 et surtout le tout nouveau 80386 qui bénéficie d’une architecture 32 bits et d’un mode protégé.

En effet, Intel dota ses nouvelles générations de processeurs d’un système de protection et de segmentation de la mémoire, permettant une prise en charge du multitâche et l’isolement de chaque tâche par le système d’exploitation.

La version pour processeur 80386 affichait de nettes améliorations permettant, entre autres, un multitâches préemptif, c’est-à-dire d’offrir la capacité de gérer l’exécution de plusieurs tâches en parallèle, donc plusieurs applications à la fois, grâce à une technologie d’ordonnanceur.

Ces technologies permettent une expérience d’utilisation plus fluide lors de l’exécution de plusieurs logiciels à la fois évitant qu’un logiciel ne monopolise l’ordinateur. Il s’agit de choses courantes de nos jours, mais n’oublions pas que nous sommes aux balbutiements de ces technologies.

Cette nouvelle version de Windows fut bien accueillie au su des nombreuses améliorations par rapport à son prédécesseur, mais demeura, aux yeux de plusieurs, comme un travail en cours d’évolution.

Néanmoins, ses améliorations ont trouvé bon écho auprès du public, la popularité de cette mouture ayant affiché une plus grande adoption que son prédécesseur. Toutefois, cette version n’offrant toujours pas la totalité des fonctionnalités requises, il fallait bien souvent repasser par le DOS en ligne de commande pour effectuer les tâches que nous voulions faire.

Cette version nécessitait :

  • Deux lecteurs de disquettes ;
  • Les disques durs faisant leur apparition grâce à des prix plus abordables, ce dernier était souhaité, mais non requis ;
  • 512 Ko de mémoire vive, 640 Ko recommandés ;
  • Une carte graphique ;
  • MS-DOS 3.0.

Encore une fois, l’usage d’une souris est recommandé, mais non requis.

La dernière mise à jour fut la 2.11 en mars 1989 et Microsoft assura le support jusqu’en décembre 2001. Fait à noter, cette version était livrée en 7 disquettes d’installation plus une disquette d’applications.

1990 – Windows 3.0

Lancée le 22 mai 1990, cette version de Windows représente un jalon majeur dans son histoire. Bien que Windows demeure une surcouche graphique de DOS, les fonctionnalités offertes dans cette version minimisent le recours à l’invite de commande.

Cette version affiche une nouvelle interface graphique. Le fameux Gestionnaire de programme, que nous avons toujours aujourd’hui, fait son apparition. De son côté, le Panneau de configuration avait été refondu imitant celui de Mac OS. Les applications sont représentées par une icône cliquable, contrairement aux versions précédentes où les applications étaient affichées sous forme de listes. Le support pour CD-ROM est introduit. Elle offre également de nouvelles fonctionnalités multimédias.

Windows 3.0

Windows 3.0 est la première version à pleinement tirer avantage des fonctionnalités de mémoire protégée offerte par le processeur 80386 d’Intel. Ceci permet d’isoler chaque programme fonctionnant en même temps et ainsi éviter les corruptions de mémoire.

D’ailleurs, il y avait trois façons de lancer Windows 3.0 en ligne de commande DOS, selon le mode de gestion de mémoire souhaité :

  • win /R : lance Windows en mode réel, donc aucune protection de mémoire ;
  • win /S : lance Windows en mode standard, mode introduit par le processeur 80286 ;
  • win /3 : lance Windows en mode étendu ou protégé offert par le processeur 80386.

Fait à noter, cette version de Windows est la première à bien performer commercialement, tant du côté entreprise que des utilisateurs personnels. Plusieurs voient dans cette version un compétiteur plus sérieux au Macintosh qui, lui, est commercialisé depuis 1984.

Par ailleurs, Microsoft était toujours en partenariat avec IBM en lui fournissant sous licence MS-DOS. Toutefois, IBM a toujours refusé d’introduire Windows dans sa ligne de produits, probablement pour privilégier son propre système d’exploitation montant, OS/2 qui, à l’époque, était développé en partenariat avec Microsoft jusqu’en 1992.

De mon côté, je me rappelle à l’époque qu’il s’agissait de la première version qui me donnait l’envie d’utiliser. À cette période, j’étais utilisateur de MS-DOS, mais également de OS/2 de IBM.

Windows 3.0 nécessitait :

  • 1 mégaoctet (Mo) de mémoire vive, soit 640 Ko de mémoire conventionnelle et 384 Ko de mémoire étendue, car à l’époque, la mémoire n’était pas unifiée, comme aujourd’hui. Par ailleurs, une mémoire de 2 Mo de mémoire était recommandée quoiqu’un peu élevée pour l’époque.
  • Un disque dur avec un espace minimal de 8 Mo.
  • Il était possible de procéder à l’installation via une unité de disquette, toutefois, le disque compact étant présent depuis un moment, celui-ci était grandement préféré, puisqu’un seul disque compact était nécessaire.
  • Une souris n’est toujours pas requise sauf pour les opérations multimédias.
  • MS-DOS en version 3.1 ou supérieure.

Cette version de Windows est la première à obtenir un succès commercial. Avec une base estimée de 40 millions d’ordinateurs personnels dans le monde à cette période, les ventes étaient déjà de 2 millions d’exemplaires après 6 mois de mise en marché.

La dernière mise à jour fut la 3.00a en octobre 1991 et Microsoft supporta celle-ci jusqu’en décembre 2001.

1992 – Windows 3.1, 3.11 et For Workgroups

Le 6 avril 1992, Microsoft lance le successeur de sa populaire version 3.0, il s’agit de Windows 3.1. L’appellation « 3.1 » porte à croire qu’il s’agit d’une simple mise à jour à la précédente. Or, il n’en est rien. Cette version est un autre jalon majeur sur la longue généalogie de Windows.

Comme toutes les autres versions, celle-ci était conçue afin d’assurer la compatibilité aux versions précédentes. Toutefois, à cette époque, Windows 3.1 supportait peu de formats de fichiers. Par exemple, en ce qui a trait au traitement d’images, il n’y avait initialement pas de support pour les fichiers GIF ou JPEG. Seul le bitmap était pris en charge.

Windows 3.1

Par ailleurs, celle-ci introduit le support des polices de caractères TrueType afin de compétitionner avec Adobe Type Manager.

Le 8 novembre 1993 voit apparaître la version 3.11 venant corriger des problèmes reliés à la mise en réseau de la version 3.1. Par ailleurs, la version 3.11 ne fonctionnait pas sous OS/2 de IBM, comme ses prédécesseurs, car oui, OS/2 permettait jusque-là l’exécution de programme MS-DOS, Windows et, évidemment, OS/2, offrant ainsi un large éventail d’applications. Il s’agit là assurément d’une astuce mise en place par Microsoft afin de ne pas se faire damer le pion dans la guerre des systèmes d’exploitation. N’oublions pas que Microsoft avait mis fin à son partenariat avec IBM dans le développement de OS/2 l’année précédente.

Une version nommée « Windows for Workgroups » a également été mise en marché en novembre 1993 permettant d’étendre et d’améliorer le partage réseau entre utilisateurs. Celle-ci visait davantage l’entreprise que les particuliers.

La version 3.1x de Windows fut bien accueillie. L’interface graphique avait été significativement améliorée par rapport à son prédécesseur. Elle a également reçu un accueil enthousiaste sur le marché grand public. Se vendant à un prix de 149$ US, 3 millions de copies ont été vendues dans les trois premiers mois.

Petite anecdote, la version 3.1 de Windows est la dernière à ne pas inclure le menu contextuel que nous utilisons fréquemment aujourd’hui avec le bouton droit de la souris. Cette fonctionnalité sera introduite dans la version Windows 95.

Les requis matériels ont évolué entre la version 3.1 et la version « Windows for Workgroups ». Essentiellement, les requis sont;

  • Un processeur 80286, idéalement 80386 ;
  • 1 Mo de mémoire, idéalement 3 Mo ;
  • Un disque dur avec 8 Mo d’espace ;
  • Une souris est fortement recommandée, mais toujours non requise ;
  • MS-DOS 3.1 ou 3.3 pour Windows for WorkGroups.

La fin de support de cette version fut décembre 2001, pour la version 3.1, et novembre 2008, pour la version 3.11 for WorkGroups. Cette dernière a été remplacée par Windows NT 3.1, première version d’une nouvelle branche de l’arbre Windows, une autre longue lignée dédiée aux serveurs informatiques en entreprise dont la mise en marché initiale s’effectue en 1993.

Ici s’arrête cette première partie sur l’histoire de Windows. Nous nous arrêtons également à ce que nous pourrions considérer comme la première ère de Windows où celui-ci était une surcouche, un complément graphique à MS-DOS. D’ailleurs, nous pouvons également constater cette fin d’ère par la date de fin de support qui est la même pour toutes les versions que nous venons de voir, soit décembre 2001, Microsoft voulant marquer un tournant majeur dans l’histoire de Windows pour ordinateur personnel.

Lors de l’itération suivante, nous verrons que Windows deviendra le mode de fonctionnement par défaut se comportant ainsi en véritable système d’exploitation, mais toujours en cachant MS-DOS sous son capot. Jusqu’à présent, DOS était l’environnement par défaut et il fallait lancer Windows en ligne de commande si nous voulions en bénéficier.

Nous nous donnons rendez-vous pour la suite de l’histoire dans un prochain article.

Daniel Vinet

12 réflexions sur « L’histoire de Windows – première partie »

  1. Cette période de la montée de l’empire de Bill Gates d’abord avec son MS-DOS et son PC-DOS ainsi que la montée en dominance de Windows correspond avec la situation règlementaire et la dominance de la société IBM.

    IBM aurait pu facilement acheter Bill Gates ou ses sociétés, car elle en avait les moyens pour dominer le monde du PC. IBM avait capacité et compétence pour créer son propre DOS qui existait en version des grands systèmes mainframes.

    Mais IBM était, disons dans des processus judiciaires et règlementaires avec possibilité de démantèlement dû à sa dominance dans le monde des mainframes avec ses IBM 360, IBM 370 et autres produits.

    Ainsi un monstre a permis à un autre gros monstre d’exister ! IBM n’a pas osé envahir le monde du DOS et Windows elle-même et a laissé le champs libre à Microsoft qui est devenue à la fois son partenaire et son compétiteur dans le monde des PC.

    1. Et je rajoute ceci :

      J’ai encore mémoire de ma première expérience de partir avec un peu de nervosité complètement seul, un samedi matin de 1973, le plus gros système d’ordinateur IBM 370/165 à Montréal. Ce système, localisé dans l’édifice IBM de la Place Ville-Marie, était utilisé la semaine par des clients en mode temps partagé (time sharing) ! Une fois ceci démarré, il me fallait faire fonctionner des terminaux IBM 3270 et aussi en plus, utiliser une application inédite que j’avais programmée.

      Pour ceci, il me fallait d’abord passé par le magasinier pour obtenir les 6 gros disques durs (chacun d’environ 2 pieds de diamètre) pour les insérer dans les tiroirs des unités de tourne-disque. Ensuite démarrer le système et son Operating System OS360. À noter que d’autres systèmes IBM supportaient le DOS360 notamment le modèle IBM 370/155.

      Pendant de longues années les DOS et OS étaient les logiciels de base pour faire fonctionner diverses applications.

      Dans le monde des PC, Windows fut longtemps simplement une couche plaisante comme application superposée.

  2. Merci pour cette belle documentation!
    Quelle généalogie de l’informatique surtout de Windows!
    J’ai hâte au prochain.

    1. Tu m’arraches les mots de la bouche, Marius. Je seconde!
      Merci Daniel, pour ce travail de recherche en profondeur et détaillé.

  3. Cher Daniel,
    Voilà une histoire tellement bien racontée qui me fait saisir une partie de l’impact de cette réalité dans notre vie quotidienne.
    Merci!

    1. Bonjour Diane. C’est un plaisir. Merci de votre appréciation. Il est toujours pertinent de savoir d’où on vient pour savoir où on va.

  4. Ouf !!! Quel superbe document Windows en première partie ! Bravo Daniel et merci.

    Une époque pleine d’anecdotes réelles et de rumeurs sur des produits en développement dont le PC-DOS. Exemple : Bill Gates aurait acheté un produit d’une autre société un vendredi pour vendre ce produit le lundi suivant à IBM pour le lancement du IBM PC . Gates aurait livré le produit quelques mois plus tard après avoir fait des modifications.

    1. Bonjour Robert. Oui en effet et DOS mériterait une histoire à lui seul. Il s’agissait d’une connaissance de Paul Allen, alors associé à Bill Gates dans le démarrage de Microsoft. Imagine, ils ont payé 50 000$ US pour cette version de DOS! Quelle aubaine pour eux.

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