Sondage sur l’économie de partage

mmmmCéline Dion

 Sondage sur l’économie de partage

On entend de plus en plus parler d’économie de partage et d’économie sur demande. Quand est-il de tout cela au juste?

Dans une chronique antérieure, Michel Gagné nous donnait un bon exemple d’économie de partage en parlant de son expérience sur le site d’annonces classées www.kijiji.ca.

Diane Bérard, chroniqueuse au journal « Les Affaires » et professeur de sociologie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), distingue trois concepts liés aux nouveaux types d’entreprises :

  1. L’économie collaborative, par exemple lorsque des artisans éliminent les intermédiaires en allant sur le site Etsy.
  2. L’économie du partage, où l’on partage des biens, comme avec AirBnb ou Communauto.
  3. L’économie sur demande; Uber, qui remplace les taxis, en est un exemple.

http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2015-2016/chronique.asp?idChronique=391117

Dans sa chronique « Dans vos poches », Éric Cloutier ne fait pas de distinction entre l’économie dite « de partage » et l’économie « sur demande ». Il nous donne les 5 exemples suivants d’applications d’économie sur demande :

  1. Airbnb pour l’hébergement;
  2. Uber pour le transport de personne;
  3. Maxloc pour la location d’équipement;
  4. TaskRabit pour les services professionnels aux particuliers et aux entreprises; et
  5. Feastly pour cuisiner pour vos voisins.

http://www.journaldemontreal.com/2016/02/24/leconomie-sur-demande-comme-source-de-revenus-dappoint


Sondage

Afin de connaître votre opinion concernant certains services offerts reliés à l’économie du partage, nous vous invitons à répondre à notre petit sondage.

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Merci à l’avance de partager avec le Club votre témoignage.

Céline Dion

13 réflexions sur « Sondage sur l’économie de partage »

  1. Je n’encourage mi recommande aucun de ces services.
    Revenus Québec enquête et poursuit pour évasion de taxes toutes les personnes qui offrent ces services. À date pour quelques 7900 enquêtes Revenus Québec à récupérer quelques 22 millions $ .

  2. Je considère qu’il est temps de recourir aux services gratuits des citoyens. Promouvoir l’échange de service et l’entraide. Je travaille depuis plus de 20 mois à la création d’une OSBL en entrepreneuriat social et je solliciterai votre aide afin de vérifier l’intérêt des 50 ans et mieux à utiliser et à s’impliquer dans cet organisme que je souhaite instaurer à St-Bruno

    Bravo et merci au CIMBCC, j’y apprend tellement.

  3. Quant à moi, conduire son voisin ou amis ou parenté à l’aéroport constitue un service que je rends avec plaisir. Uber vient directement en compétition avec les Taxis, ces gens de Uber le font pour faire de l’argent au détriment de ceux dont c’est le gagne-pain, et ce n’est pas facile pour eux. Ce n’est pas parce qu’une technologie existe que ça devrait devenir légal.
    SI avant Uber, quelqu’un aurait passé une petite annonce « Voiturage pas cher », il aurait été mis à l’amende assez vite

  4. Dans le sondage il n’y a pas d’espace pour indiquer que nous n’avons pas utilisé ces services. Comme c’est mon cas, je ne trouve l’endroit où signaler cet état de fait sauf dans l’espace commentaire comme je le fais maintenant.
    Pour des commentaires sur ce type de service, je considère que la société évolue, que la technologie évolue et que la société devrait encadrer adéquatement les nouvelles initiatives issues de ces évolutions de manière à ce que chacun paie son dû à la société comme il se doit.

  5. La ligne est mince et pas toujours évidente entre :
    1) le bon voisinage (je vais reconduire mon voisin à l’aéroport et il me donne une bouteille de vin pour me remercier);
    2) l’échange de bon procédé (je vais reconduire un ami à l’aéroport et, en échange, il me reconduit à l’aéroport à une autre occasion);
    3) Uber;
    4) le taxi régulier.

    Dans les trois premières situations, incluant Uber, le gouvernement et les chauffeurs de taxi perdent des revenus. Doit-on pour autant les proscrire? Si le bénévolat (travailler pour 0 $ de l’heure) est louable, pourquoi devrions-nous empêcher quelqu’un de travailler pour 5 $ de l’heure s’il le désire? N’est-ce pas ce que nous faisons lorsque nous aidons une personne qui nous remercie avec une bouteille de vin ou un repas au restaurant?

    On doit certainement règlementer Uber pour que ce service ne soit pas uniquement une façon de contourner les permis de taxi, les taxes à la consommation et l’impôt sur le revenu.

    Par contre, il ne faudrait pas empêcher des gens qui ont du temps et une automobile d’offrir un service à leurs concitoyens.

    Maintenant que la technologie permet un service comme Uber, il est évident que les permis de taxi et la règlementation du taxi sont inadéquats. Nous devons tous nous adapter aux nouvelles technologies (parlez-en aux typographes et aux cassiers des institutions bancaires), le gouvernement doit aussi adapter ses lois et ses règlements pour aller chercher ce qu’il y a de bon dans Uber tout en minimisant les effets négatifs de ce service.

    À mon avis, proscrire simplement Uber ne serait pas la bonne solution. Il en est de même pour les autres services de partage et toutes les nouvelles technologies en général.

    1. Je suis bien d’accord avec Michel qu’il y a une énorme différence entre rentre service pour rendre service et le faire à prix réduit à l’occasion. Dans tous les cas, il faut se servir des moyens modernes à notre disposition sans toutefois empêcher ceux qui sont toujours disponibles, de gagner leur vie et de contribuer monétairement à la société. Pas simple mais logique et équitable.

  6. Je tiehs à remercier Marie-Josée Bâcle d’avoir compléter ma chronique en composant et mis en page le questionnaire de ce sondage.

  7. Économie de partage ou business permettant l’évasion fiscale ?
    Si on le fait pour se faire un revenu sans avoir à payer les taxes et son dû au Gouvernement, on prive toute la collectivité de services auquel elle a droit. Une vraie économie de partage ne doit pas apporter de revenus mais un réel partage des coûts et ce n’est pas ce à quoi on assiste à travers plusieurs de ces outils.

    1. Tu as un point Jacques. Mais en supposant que les gouvernements implante certaines balises pour que tout le monde perçoive sa juste part, force est d’admettre qu’on profite tous de pouvoir se prévaloir de services sans intermédiaire qui contribue à gongler le prix: local à louer, personnel administratif, etc. Une bonne sécurité financière pour les travailleurs indépendants qui ne sont pas embauchés par les grosses firmes.

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