Les chercheurs universitaires font parfois de drôles de recherches. Un groupe de professeurs d’informatique du MIT (Massachusetts Institute of Technology), une des universités les plus réputées au monde, a dépensé des années et des millions de dollars pour concevoir une application qui ressemble à un jeu vidéo dans le but d’initier les enfants et les non-informaticiens à la programmation. Cette application s’appelle Scratch.
Scratch permet d’écrire un programme informatique en assemblant des blocs, comme on le fait avec un jeu de Lego.
Dans cet article, je donne quelques informations sur Scratch et je montre comment on peut programmer le vol d’un toucan en assemblant quatre blocs Scratch simples.
Si vous voulez en savoir plus, je vous invite aussi à assister à une présentation sur Zoom au sujet de Scratch vendredi 24 janvier à 13 h 15.
L’infolettre du CIMBCC a publié le 6 avril dernier cette chronique de Daniel Vinet où il y était question, entre autres, de l’évolution des langages informatiques. Deux semaines plus tard, le Journal de Montréal publiait le 17 avril un article au sujet des cafouillages informatiques au gouvernement du Québec.
Le marasme informatique au gouvernement provincial – pas seulement à la SAAQ – est vraisemblablement causé par le manque de programmeurs qui maîtrisent le langage de programmation Cobol.
On y apprend que ce langage, bien que reconnu pour son efficacité et sa stabilité, n’est plus enseigné dans les institutions scolaires. Pourtant, il est toujours utilisé pour les infrastructures critiques à travers le monde.
Les langages de programmation sont la base de tout logiciel, système d’exploitation et même d’Internet. Sans les langages de programmation pour créer les milliers de logiciels et sites que nous utilisons quotidiennement, notre ordinateur serait une belle coquille vide.
Dans cet article, nous allons brosser un tableau sommaire des langages de programmation en visitant quelque peu l’histoire, puis où nous en sommes aujourd’hui, le tout complémenté de quelques anecdotes.
Tout d’abord, il faut savoir que nous classons les langages en trois catégories, soit :
Jeune adulte, j’étais une personne d’émotion, de sensation, de vision. Mais les hasards de la vie m’ont mis en contact avec un autre monde, plus rationnel, objectif, cartésien, logique : la programmation. Suivant ce courant, j’ai dû sortir de mon confortable cocon émotif pour m’ouvrir un peu plus à une nouvelle combinaison intellectuelle. Et cette expérience a été des plus plaisante.