L’histoire de Windows – quatrième partie

Daniel Vinet
mmimDaniel Vinet

 

Pour lire les parties précédentes de cette série, visitez la première, la seconde, puis la troisième partie.

Dans cet article, il sera question de Windows Vista, Windows 7 ainsi que Windows 8 et 8.1.

2007 Windows Vista

Le 30 janvier 2007, Microsoft publia le successeur du fameux Windows XP. Un peu plus de 5 années s’étaient écoulées depuis le lancement de ce dernier, ce qui est plutôt long en temps informatique. Surtout lorsqu’on compare avec le rythme actuel des sorties où chaque année voit naître une nouvelle version. Ce temps d’attente marquera l’histoire comme étant le plus long entre deux itérations d’un système d’exploitation.

Cette version apportait une nouvelle interface graphique plus raffinée et séduisante. Les capacités graphiques s’étant améliorées, il était désormais possible d’offrir un visuel plus attrayant, dont la transparence au niveau des fenêtres donnant l’impression d’un verre givré. Cette nouvelle interface graphique portait le nom d’Aero, un acronyme anglais pour Authentic, Energetic, Reflective and Open. D’ailleurs, celle-ci était initialement prévue pour le successeur de Vista, ce dernier ne devait être qu’une évolution de Windows XP. Or, le temps faisant son œuvre, Windows Vista est devenu une version à part entière empruntant beaucoup au projet de développement de son successeur qui s’effectuait en parallèle.

Windows Vista et ses fenêtres au verre givré

Windows Vista introduit également le tout nouveau Windows Search, un moteur de recherche pour l’ordinateur, ainsi que de nouvelles capacités réseaux, audios, d’affichage et de multimédia avec l’introduction de Windows DVD Maker (anglais).

Petite anecdote, je me rappelle qu’avant la venue de la recherche intégrée au système d’exploitation, nous utilisions Copernic Dektop Search, un logiciel québécois qui a su se tailler une place enviable sur le marché international en matière de recherche de fichiers autant sur ordinateur personnel qu’en entreprise. En 2010, elle est devenue une filiale de Harris Computer, une entreprise ontarienne qui se porte acquéreur de technologies. Fin de la parenthèse.

Windows Vista a été la première version entièrement offerte en téléchargement. La fin des distributions par disque compact (CD) s’est amorcée à cette période.

Microsoft a offert 6 saveurs de Windows Vista, ce qui compliquait un peu la donne pour nous, consommateurs :

  • Windows Vista Starter Edition : pour les marchés émergents.
  • Windows Vista Home Basic : pour les familles à petit budget.
  • Windows Vista Home Premium : offre plus de fonctionnalités multimédias, mais coûte plus cher.
  • Windows Vista Business : pour les petites et moyennes entreprises.
  • Windows Vista Enterprise : pour les plus grandes entreprises, mais également pour les clients Microsoft détenteurs d’une assurance logiciel (anglais), un récent concept offrant les mises à jour gratuites le temps que couvre l’assurance.
  • Windows Vista Ultimate : contient toutes les fonctionnalités de l’édition Home Premium et Business.

Malgré les nouveautés introduites et l’apparence séduisante, cette version de Windows a essuyé de sévères critiques de toute part. Plusieurs de ses critiques concernaient les exigences matérielles jugées trop élevées pour l’époque, mais également le nouveau mode de licence restreinte et obscure introduit par Microsoft, son manque de compatibilité avec certains logiciels et matériels, un temps d’amorçage jugé trop long, ses lenteurs à l’utilisation comparée à son prédécesseur et ses nombreuses demandes d’autorisation à l’utilisation pour tout logiciel nécessitant un accès particulier aux fonctionnalités internes du système d’exploitation. Certes, Microsoft voulait rendre le système d’exploitation plus sécure, toutefois, cela devenait contre-productif.

Les exigences matérielles de Windows Vista sont :

  • Un processeur Intel Pentium à 800 MHz, 1 GHz recommandé.
  • Une mémoire vive (RAM) de 512 mégaoctets (Mo), 1 gigaoctet (Go) recommandé.
  • Une mémoire graphique recommandée de 128 Mo, une première dans l’histoire de Windows.
  • 20 Go d’espace sur disque dur, 40 Go recommandés avec au moins 15 Go d’espace libre, une autre première.
  • Un lecteur CD-ROM ou DVD-ROM

Comme nous pouvons le constater, les requis matériels sont costauds pour l’époque. Malgré des débuts difficiles, Microsoft réussira l’exploit de dépasser ses propres prévisions de vente avec une base d’utilisateurs jugée à plus de 330 millions, 2 ans après sa sortie. Toutefois, dans l’histoire informatique, Windows Vista demeure un mal aimé. Je me rappelle avoir essayé Vista pendant quelques jours pour finalement revenir à Windows XP. Je me rappelle des lenteurs et des demandes d’autorisations incessantes. Bref, le visuel était attirant, mais l’utilisation au quotidien était pénible.

Cependant, rendons à César ce qui appartient à César, sous le capot, Windows Vista représente une avancée importante. Plusieurs spécialistes du domaine s’étant penchés sur la question, il appert que de grandes portions du système d’exploitation ont été entièrement réécrites. Bref, il ne s’agit pas d’une simple évolution de Windows XP avec un plus beau manteau. Ceci explique en bonne partie le temps de développement qui a été anormalement long.

La dernière mise à jour fut émise via le Service Pack 2 en mai 2009. La fin de support a été annoncée pour avril 2012 et le soutien étendu pour avril 2017. Avec Windows Me, Windows Vista entrera dans les annales de l’histoire comme une transition douloureuse entre son chouchou prédécesseur, Windows XP, et son successeur qui sera un véritable succès.

2009 – Windows 7

Le 22 octobre 2009, soit un peu moins de trois ans après Vista, Microsoft lance Windows 7. Au même moment, l’entreprise met en marché également la contrepartie serveur, Windows Server 2008 R2. Avec ses lancements simultanés, Microsoft établit tranquillement, mais sûrement, sa position dominante autant en entreprise que dans les foyers.

Les diverses déclinaisons, créées avec Vista, sont reportées avec cette version. Essentiellement, il s’agira des versions; Starter, Home Basic, Home Premium, Professional, Enterprise et Ultimate. Des versions spécifiques Tablet PC et Media Center sont également offertes.

Adressant les nombreuses remontrances à l’égard de son prédécesseur, Windows 7 est bien accueilli par la critique. Cette fois, les performances sont au rendez-vous dont l’amorçage qui est plus rapide. L’utilisateur n’est plus sollicité à tout rompre pour accorder des permissions. L’interface graphique Aero a été grandement améliorée. La barre des tâches au bas a été repensée et permet désormais d’y épingler nos applications préférées. Pour la version dédiée aux tablettes et portables 2-en-1, l’utilisation de plusieurs doigts à la fois ainsi que l’écriture manuscrite à l’aide d’un stylet sont maintenant supportées.

Windows 7

De nombreuses améliorations visuelles sont introduites avec cette version d’Aero, dont la fameuse combinaison de touche <Alt> + <Tab> qui permettait déjà de passer d’une application ouverte à l’autre. Cette fois, le visuel est attrayant, offrant en un coup d’œil toutes les applications en utilisation sous forme de carte en trois dimensions.

Windows 7 mode Aero

Il était désormais possible d’afficher des miniatures des applications et fenêtres ouvertes en passant la souris sur les icônes des applications en fonction à la barre des tâches, au bas de l’écran.

Windows 7 Miniatures en mode Aero

Il est important de mentionner que ce mode Aero nécessitait des capacités graphiques que tous n’avaient pas encore à l’époque. Pour ceux dont les capacités graphiques de leur ordinateur ne rencontraient pas ses exigences, un mode plus sobre et tout à fait fonctionnel demeurait l’option par défaut.

L’évolution informatique se déroulant à la vitesse grand « V », il est impossible de lister ici toutes les nouveautés introduites avec Windows 7. Sachez que bon nombre d’entre elles se situent sous le capot, invisible à l’utilisateur, mais assurant une expérience d’utilisation agréable, sécuritaire et fluide.

Les requis à l’installation sont variés en fonction de la déclinaison utilisée, mais également de la version 32 bits ou 64 bits de Windows 7. En gros, voici un sommaire de la gamme des requis minimaux :

  • Un processeur à 1 GHz supporte maintenant jusqu’à deux processeurs.
  • Une mémoire vive de 1 Go (32 bits), 2 Go (64 bits).
  • 16 à 20 Go d’espace sur disque dur.
  • Une carte graphique pouvant supporter le standard Microsoft DirectX en version 9.
  • Un lecteur DVD-ROM.

Notez que les différences de capacité entre les versions 32 bits et 64 bits sont importantes. Par exemple, la version 32 bits supporte un maximum de 4 Go de mémoire vive, alors que la version 64 bits peut monter jusqu’à 192 Go.

J’ai été un fervent utilisateur de Windows 7 et je l’ai utilisé de nombreuses années, même après la sortie de son successeur qui, comme nous le verrons plus loin, s’inscrira dans la liste des floppes de Microsoft.

J’ai littéralement adoré Windows 7 pour ses performances, son visuel, sa grande stabilité à l’utilisation et sa très grande disponibilité de logiciels, mais aussi pour son support amélioré pour les jeux vidéo, un autre secteur où son prédécesseur Vista faisait défaut. Eh oui, votre humble hôte est amateur de jeux vidéo, je dois l’avouer et je l’assume pleinement. Windows 7 a été le système d’exploitation qui m’a fait quitter Windows XP pour de bon et demeure pour moi, de loin, la meilleure version de Windows que j’ai utilisée.

La fin de support pour Windows 7 a été annoncée pour janvier 2015, le support étendu, quant à lui, s’est terminé en janvier 2020.

2012 – Windows 8 et 8.1

Le 15 août 2012, Microsoft rendait disponible Windows 8 en téléchargement via ses réseaux spécialisés MSDN (Microsoft Developer Network) et TechNet (anglais) pour professionnels du milieu. Ce n’est que 3 mois plus tard, soit le 26 octobre, que Microsoft lancera la version grand public disponible au téléchargement ou à l’achat.

Des changements importants sont apportés à l’interface graphique de cette version, des changements trop importants et très impopulaires, comme nous le verrons.

En effet, l’interface graphique a été entièrement repensée. Exit la beauté d’Aero faisant place à une interface des plus sobres, Microsoft voulant améliorer l’expérience pour les utilisateurs de tablette tactile aussi connue sous le nom de Tablet PC ou d’ordinateur 2-en-1.

Cette nouvelle famille d’ordinateurs, plus compacte et plus légère, nécessite de plus grosses icônes afin de rendre l’appareil utilisable avec les doigts ou un stylet ainsi qu’en mode traditionnel de bureau. À ce moment, Microsoft se voyait dans la course des tablettes devenues populaires avec les Android et les iPad de ce monde.

Windows Phone avec l’interface graphique précurseur de Windows 8

Notez qu’en 2010, Microsoft avait lancé son Windows Phone. L’interface graphique offerte sur ce dernier indiquait la direction dans laquelle la firme de Redmond voulait s’orienter.

Or, l’histoire nous montrera que les deux ont été des floppes, tant le Windows Phone que Windows 8 et l’itération suivante, Windows 8.1 que nous verrons un peu plus loin.

La réception de toute part fut négative. Bien que la sécurité, les performances et la réactivité du système d’exploitation étaient au rendez-vous, la nouvelle interface graphique, elle, a été vertement critiquée étant jugée non-intuitive et amenant davantage de confusion pour les utilisateurs traditionnels d’une souris et d’un clavier. Bref, à trop vouloir flirter avec les tablettes, Microsoft a fini par négliger les ordinateurs classiques.

Le désormais célèbre menu Démarrer avait disparu, faisant place à une page complète s’affichant en masquant ainsi le bureau à chaque fois et illustrant les pages d’applications sous forme de tuiles. Cette page devait être utilisée à chaque fois que nous voulions lancer une application. Ce changement rendait l’expérience d’utilisation plutôt pénible.

Windows 8 et ses fameuses tuiles d’applications

Suivant les protestations des utilisateurs qui ne cessaient d’exprimer leur frustration sur les réseaux sociaux, certaines petites entreprises avaient flairé l’affaire. Ces entreprises ont toutes créé, avec plus ou moins de succès, une application simulant le menu Démarrer tel que nous le connaissions sous Windows 7. L’une d’entre elles vendait cette application au coût de cinq dollars américains. En à peine quelques semaines, l’entreprise en question en a vendu trois millions d’exemplaires! C’est dire le niveau de frustration des utilisateurs. Je me rappelle en avoir moi-même acquis une licence pour l’essayer et c’était plutôt convaincant.

Exemple du ruban de l’explorateur de fichiers introduit avec Windows 8

Parmi les nouveautés introduites avec cette version, notons la naissance du ruban dans l’explorateur de fichiers, la possibilité de mettre en pause les longs transferts de fichiers, un gestionnaire de tâches enrichi, la toute nouvelle application Windows Store pour l’achat et le téléchargement d’applications, ainsi que d’autres modifications de sécurité et de fonctionnalités internes au système.

Par ailleurs, l’application Windows Media Center, permettant la lecture de DVD, a été retirée de cette version pour être incluse dans une extension disponible uniquement à l’achat, le prétexte étant les coûts de licence associée au format DVD que Microsoft ne semblait pas encline à payer pour chaque exemplaire de Windows 8 vendu.

L’année suivante, soit le 17 octobre 2013, Microsoft lancera une mise à jour nommée Windows 8.1. Celle-ci est offerte gratuitement aux utilisateurs de la précédente version, Microsoft espérant apaiser la grogne des utilisateurs.

En parallèle à la version 8.1, une autre version nommée Windows RT, sera offerte, modifiée pour certains appareils bas de gamme. Cette version a comme particularité que les applications ne peuvent provenir que du nouveau Windows Store. Ce que Microsoft ignore, c’est qu’elle vient de créer un nouvel élément de frustration, les utilisateurs ne pouvant installer de logiciels autres que ceux en provenance du magasin officiel de Microsoft et, disons-le, le magasin de Microsoft n’était pas très populaire à l’époque.

De retour à la version Windows 8.1, celle-ci avait pour but principal de répondre aux nombreuses complaintes des utilisateurs. Nous verrons donc apparaître un bouton de démarrage sur la barre des tâches. Toutefois, ne nous leurrons pas. Ce bouton ne sert qu’à afficher la même page de tuiles que son prédécesseur. Nouvelle frustration de la part des utilisateurs.

En passant, si vous voulez une petite histoire du menu « Démarrer » au fil des versions, de Windows 95 à Windows 11, je vous recommande cette page Internet (en anglais).

Les nouveautés introduites avec cette version visent la possibilité d’afficher des applications côte à côte avec un mode « snap », des modifications à la page des tuiles permettant un affichage « toutes applications » ainsi qu’une flexibilité à les regrouper.

Windows 8.1 et sa page de tuiles applicatives repensée

Personnellement, je suis resté à Windows 7 le plus longtemps possible. Windows 8.x ne me convenait pas du tout. Je considérais une perte de temps de devoir basculer constamment à la page de tuiles applicatives afin de lancer une application. En plus, le visuel ne me plaisait pas. Je voyais celui-ci comme un recul par rapport à la beauté offerte par Windows 7.

Notez qu’il existait une échappatoire à la page de tuiles pour lancer une application, soit en ligne de commande. La seule condition requise : il fallait connaître le nom de l’application que nous voulions utiliser.

La réception de cette version par les critiques spécialisées et le milieu professionnel sera légèrement meilleure que pour son prédécesseur, mais sans plus, les problèmes fondamentaux demeurant les mêmes.

Les requis au fonctionnement de Windows 8.x sont plus élevés que Windows 7 :

  • Un processeur à 1 GHz avec extension d’adressage physique (PAE) une spécificité technique maintenant requise, 32 bits, 64 bits recommandés.
  • Une mémoire vive de 1 à 2 Go selon la version 32 ou 64 bits, 4 Go recommandées.
  • Un espace sur disque dur de 16 à 20 Go, toujours selon la version 32 ou 64 bits.
  • Carte graphique supportant le standard DirectX 9, DirectX 10 recommandé.
  • Une résolution d’écran de 1024 pixels sur 768 pixels.

Suivant les nombreuses critiques de son interface graphique et des choix parfois trop orientés « tablette », Microsoft retournera à la planche à dessin afin de repenser entièrement la prochaine version de Windows, mais ceci sera pour un prochain chapitre de notre saga.

Au plaisir de vous retrouver dans la prochaine et dernière partie de la Saga de Microsoft Windows.

Daniel Vinet

7 réflexions sur « L’histoire de Windows – quatrième partie »

  1. En plus de mon récent PC laptop Windows 11, j’ai quelques reliques comme un PC laptop HP moins récent sous Windows 10 et enfin un vieux laptop PC Toshiba sous Windows 7. Ce dernier sert encore occasionnellement.

    Il y a quelques années, j’avais mon petit musée de PC. Un PC par Windows soit de Windows 95 à Windows XP et Vista. Un moment donné j’ai tout jeté et je le regrette ! Si je n’avais pas fait cela, j’aurais pu faire de nos jours une exposition au CIMBCC !!!

    1. Bonjour Robert,

      Merci comme toujours de tes commentaires que j’apprécie. Effectivement, une exposition historique et bien réelle aurait été bien intéressante.

      Concernant les fournisseurs uniques, faudrait dire cela à nos gouvernements occidentaux qui optent pour les produits Microsoft, seul fournisseur planétaire de tous les logiciels possibles pour rouler une petite, moyenne ou grande entreprise, gouvernements inclus.

      Petite anecdote, à l’époque Steve Jobs croyait que le matériel était la clé, alors que Bill Gates croyait au logiciel. Avec les années, on réalise que les deux avaient raisons, l’idéal est une combinaison des deux. Apple contrôle aujourd’hui les deux aspects ce qui lui permets de produire des portables incroyables. Microsoft éprouve des difficultés parce qu’il ne contrôle pas le matériel.

      Personnellement, je suis tranquillement passé à Apple voilà 12 ans de cela tout en gardant un portable Windows que je viens de remplacer récemment. Au travail, c’était évidemment du Windows. Par contre, mon MacBook Pro avec processeur M1 Pro est le meilleur appareil à vie que j’ai acheté, rien ne l’égale; durée de la pile, ouverture instantanée comme un iPad, un système d’exploitation basé sur la solidité de Unix qui est raffiné au fil des versions. Vraiment une perle!

      Pour ce qui est de Lisa, ça été un flippe d’Apple, un parmi tant d’autres et le rapatriement de Jobs en 1997 a donné un coup de fouet à l’OS qui allait nul part. L’OS d’aujourd’hui provient de la firme NEXT de Jobs qui avait développé un noyau hybride NEXT-BSD-Linux. Ça donne un OS léger qui n’est pas encombré d’une base de registre comme Windows qui se pollue au fil du temps. Bref, macOS est véloce, performant et spécialement conçu pour le matériel sur lequel il tourne.

      1. Je suis en accord avec toi sur tout ou presque tout. En plus comme je disais : à chacun ses choix et selon ses critères et moyens.

        Il faut regarder le tout en fonction de plusieurs marchés dont voici un peu de statistiques :

        Marché PC 2022 : Apple est 4e 9.8% , Lenovo 1e 24,1%

        Marché All OS 2022 : 1er Android 40 %, 2e Windows 30 %, 3e iOs 18 %, 4e OS 9%, 5e ChromeOS 2%

        Marché SmartPhones 2023 : représente 49 % des revenus d’Apple provenant des iPhones pour 17 % du marché global des SM.

        Aussi, rien ne va mal pour Microsoft ou Apple:

        “Microsoft has more of what the market wants right now, and given where we stand on the pair’s growth prospects, we wouldn’t be surprised to see it overtake Apple,” David Klink, a senior equities analyst at Huntington Private Bank, told Bloomberg.2 nov. 2023

        Apple, Microsoft Dominance on Tech-Stock indexes Grows in Benchmark Overhaul. Apple Inc. and Microsoft Corp., already dominant in technology-stock indexes, are about to become even more so.

        Mais Microsoft continue de faire de grands revenus et d’excellents bénéfices sans toucher à peine au matériel hardware ! Très intelligent.

        Chrome OS a maintenant son 1er 10 ans d’anniversaire et dans les prochains 10 ans Google pourrait changer la donne, qui sais ?

  2. Encore une fois, merci Daniel! Ton écriture nous permet de te suivre agréablement parmi les dédales technologiques.
    Je partage ton opinion pour Windows 7. Face à tout l’amour pour cette version, il me semble que Microsoft s’est vu presqu’obligé de fournir un protocole spécial pour passer de Windows 7 à Windows 10.
    J’ai hâte de lire la suite …

    1. Bonjour Pierre et merci de tes commentaire que j’apprécie toujours. Effectivement, Microsoft se devait de répondre à ses utilisateur lors du lancement de Windows 10.
      Au plaisir.

  3. Super encore une fois Dan.

    J’ai toujours préféré, et c’est très personnel, les OS Windows pour leurs personnalités uniques adaptables aux équipements de nombreux manufacturiers de matériel.

    Ceci contrairement au OS de Apple, qui est est simplement un numéro X ! Apple ayant donné la personnalité des noms à ses appareils Macintosh, Lisa, MacBook ! Être lié à un manufacturier de produit n’a jamais été ma tasse de thé !

    J’ai quand même utilisé autant les appareils de divers types et de divers manufacturiers, incluant les produits Apple, mais dans un cadre professionnel où je n’avais pas à piger dans mon argent. Pour mes besoins personnels, je suis ALL PC, ALL WINDOWS et ceci a toujours fait mon affaire malgré les ennuis et les difficultés en cours de route.

    Comme tu mentionnes, j’ai adoré XP, Windows 7 et maintenant Windows 11. Et je n’ai pas à me définir par un type de fournisseur PC !

    Mais je conviens, à chacun ses choix !

    1. Je suis comme toi Robert: je ne veux pas être esclave d’une marque (Apple, par exemple).
      On doit toujours convertir les formats d’Apple pour pouvoir les rendres utilisabes sur les autres platesformes.

Les commentaires sont fermés.