Dans le dernier article de cette quadrilogie, nous verrons quantitativement Où nous en sommes au Canada, au Québec et au CIMBCC à partir des données obtenues sur la Toile (Internet) et des sondages « maison ».
Si vous le désirez, vous pouvez relire les trois articles précédents en lien avec l’apprentissage numérique chez les aîné(e)s :
Nous poursuivons dans cette troisième partie une conversation en lien avec l’apprentissage numérique chez les aîné(e)s. Une semaine plus tard, Claude communique avec Dominique :
Claude : Allô, Dominique. Je crois que je suis prêt à me lancer dans l’aventure numérique. Pourrais-tu m’aider s’il te plaît ? On commence par quoi ?
Dominique : Mais bien sûr que je vais t’aider. Tout d’abord, peux-tu m’expliquer en tes mots ce que tu voudrais pouvoir faire ?
Suite de la conversation du premier article traitant de l’apprentissage numérique chez les aîné(e)s :
Dominique : Eh bien ! Les coûts de voyage ont sûrement changé. Tu pourrais avoir les prix à jour sur Internet. Pour la transformation en dollars canadiens, tu pourrais utiliser une feuille de calcul. En fait, Claude, il faudrait que tu fasses le pas vers l’utilisation d’un ordinateur …
Claude : Euh ! Je crois que je devrais m’y mettre. Mais c’est tellement gros !!! D’après toi, qu’est-ce que ça me prendrait ? À quoi ça ressemblerait ?
Dominique est contente que son ami Claude se soit mis en mouvement vers une conduite du changement. Il a identifié une situation défavorable qui lui crée un état d’insatisfaction. Mais maintenant, il tente de se faire une tête sur ce qu’aurait l’air, concrètement, son implication. Il connaît son point de départ, mais sa destination est floue. « Est-ce accessible pour moi ? » Dans l’affirmative, il continuera son cheminement.
Claude (74 ans) : Hey ! Dominique ! Je cherche le taux de change de l’argent américain.
Dominique (68 ans) : Juste un instant, Claude. Selon les dernières données, 1$US équivaut à 1,36 $CA.
Claude : Merci ! Mais là, il faudrait que je retransforme tous les coûts des dépliants pour voir combien ça fait en dollars canadiens !
Dominique : De quand datent tes dépliants ?
Claude : Il y a deux ans. Pourquoi ?
Dominique : Eh bien ! Les coûts ont sûrement changé. Tu pourrais avoir les prix à jour sur Internet. Pour la transformation en dollars canadiens, tu pourrais utiliser une feuille de calcul. En fait, Claude, il faudrait que tu fasses le pas vers l’utilisation d’un ordinateur …
Claude : Euh !
Cela vous rappelle-t-il des discussions avec des proches ? Peut-être avez-vous déjà été dans la position de Claude ou de Dominique ? Et si la personne décide de passer au numérique, qu’est-ce qui pourrait lui ouvrir la voie, lui faciliter son parcours ?
On n’y porte pas attention. La chose peut nous arriver autant qu’aux autres. Si on s’y intéresse, on constate autour de soi des gens qui réduisent leur vie. La chose peut se produire sans raison apparente, mais elle survient souvent par suite d’un événement marquant comme un départ à la retraite, la perte d’un être cher (peu importe la façon), une maladie, un déménagement, etc.
Dans les trois mouvements précédents, Madeleine Mayer nous a parlé de l’INJONCTION SOCIALE, du TEMPS et du BÉNÉ-VOLONTARIAT. Dans le quatrième et dernier mouvement, Madeleine nous parle de sa « rencontre » avec le Club informatique Mont-Bruno et de ses réactions.
Le CHIP publiait le 13 février dernier, le 1er mouvement, L’INJONCTION SOCIALE, de l’article sur LE BÉNÉ-VOLONTARIAT ET LA RETRAITE, suivi le 27 février, du 2e mouvement, LE TEMPS. Dans celui-ci, Madeleine Mayer nous décrit ce qu’elle entend par béné-volontariat.
Le 13 février, le CHIP publiait le premier mouvement, L’INJONCTION SOCIALE, sur LE BÉNÉ-VOLONTARIAT ET LA RETRAITE. Madeleine Mayer aborde maintenant le cadeau « grec » de la retraite : L’ESPACE/TEMPS.
Le CHIP nous offre une nouvelle catégorie d’articles susceptible de susciter réactions et commentaires lorsque notre blogue sera interactif. La nouvelle catégorie « RÉFLEXIONS » explore le champ d’intérêt qui est le nôtre, l’informatique, mais s’ouvre aussi à des à-côtés pertinents. Ainsi, le CIMBCC ne doit son existence florissante qu’à l’engagement de « volontaires »; alors, nous commençons nos « RÉFLEXIONS » par un article sur le bénévolat.